MDN : 30-31 Octobre : A deux on prie mieux (I + II)

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30 octobre
Italie : Notre Dame de Mondevi (1540)


A deux on prie mieux (I)


La revue " Mère de l'Eglise " vient de publier un fait authentique raconté par une abonnée de Hongrie. Ce n'est pas un conte, mais pure vérité. Par prudence, nous tairons le nom du lieu et celui des personnes.

Durant la dernière guerre, le fils d'un médecin a été fait prisonnier. Après douze années d'attente, il n'était plus question de le revoir. Seule sa mère, profondément chrétienne, continuait à espérer contre toute espérance... Chaque samedi, elle se rend à la chapelle proche de la ville pour supplier la Mère des Douleurs en faveur de son fils prisonnier.

Le 25 mars, fête de l'Annonciation, elle prie son mari de l'accompagner.
Celui-ci refuse. " Tu sais bien, dit-il, que je ne puis pas me montrer à l'église. D'ailleurs, j'évite tous les grands rassemblements."
" Viens quand même ", insiste la femme. " Si nous prions à deux, Dieu et la Madone nous exauceront plus sûrement. " Le médecin cède enfin et accompagne son épouse ...

Traduit de l'allemand par Frère Albert Pfleger
Recueil marial n°11


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31 octobre
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie (1942)


A deux on prie mieux (II)

Un mois passe après le début de leur prière commune.
Le 25 avril, quelle surprise inattendue lorsqu'ils voient arriver leur fils sain et sauf ! ...

Voici ce qu'il raconte :
" Après avoir monté la garde, je voulus me rendre à la baraque où nous logions à deux lorsque une femme habillée en paysanne nous demanda :
- Eh ! les gars, n'avez-vous pas envie de retourner chez vous à la maison ?
- Oh ! ce n'est pas l'envie qui nous manque mais nous n'avons pas de papiers et sans papiers impossible de passer la frontière.
- Cela ne fait rien ! Personne ne vous les réclamera. Prenez vite vos affaires, le train est prêt pour le départ.
Tous s'est passé comme cette femme l'a prédit. Et me voilà ! "...

Le dimanche suivant, ils vont, tous les trois, rendre grâces à Dieu et à sa Sainte Mère dans la chapelle de Notre-Dame. Le rescapé, à genoux devant la statue prie avec ferveur, lorsque, levant les yeux vers la Madone, il pousse un cri et tombe évanoui. Père et Mère sont effrayés. On porte le jeune homme au grand air... un médecin ami vient lui faire une piqûre qui fait cesser le malaise...

Interrogé par son père, le fils déclare :
" En regardant la statue, j'y ai reconnu le visage de la paysanne qui nous a conseillé la fuite... C'est elle qui nous a protégés; avec son aide, nous avons pu voyager sans " papiers."

Traduit de l'allemand par Frère Albert Pfleger
Recueil marial n°11


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