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 De notre Ami Paul textes du Pape François

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renaitre
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MessageSujet: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 23 Mar 2013, 04:13

De paul excusez pour les doublons le texte est si juste...
19 mars 2013
Le style du nouveau pape suscite l'engouement mais bouscule l'institution
Rome Envoyée spéciale
François a demandé aux responsables de la curie de rester " provisoirement " en place


Il n'y a qu'à voir les regards inquiets de ses gardes du corps ou celui, un peu perdu, de son cérémoniaire, adepte de célébrations ultra-traditionnelles, pour comprendre que le pape François, en moins de quatre jours, a bouleversé quelques habitudes.
Dimanche 17 mars, dans la petite église Sainte-Anne, paroisse sans charme particulier située aux portes du Vatican, le pape a dit la messe devant une centaine de fidèles romains, des " vraies gens " auxquels s'étaient mêlés quelques amis argentins et italiens du pape.
Après la célébration, au cours de laquelle il a particulièrement insisté sur " le pardon et la miséricorde ", le pape François a présenté à l'assistance l'un des prêtres de son diocèse argentin, un jeune homme en blouson " qui travaille auprès des enfants des rues ". Puis, comme un curé de village prenant des nouvelles de ses ouailles, il a salué un à un tous les fidèles présents.
Montrant une nouvelle fois une spontanéité dans ses rapports humains, il a baisé le front des enfants, serré des mains, tenu des bras, se laissant étreindre et embrasser. Puis, jetant un oeil sur sa montre, il a enchaîné avec un rapide bain de foule, avant de rejoindre la fenêtre des appartements apostoliques d'où il a dit l'angélus devant plus de 150 000 personnes, en commençant par un " bonjour " assez peu orthodoxe.
" Il est si charismatique et si sympathique ! Il va rendre l'Eglise plus attirante et faire oublier les scandales ", s'enthousiasmait dimanche, place Saint-Pierre, Talitta Valcanover, une Brésilienne de 19 ans. " Il a un visage de sainteté. L'Eglise avait besoin de cette simplicité, de cette pauvreté, de cette émotion. La chaleur, c'est cela aussi qui nous a manqué avec Benoît XVI ", reconnaissait Yara Fayad, une Libanaise installée à Rome. " Ce pape me paraît formidable. On va retrouver une Eglise simple, sans compromission avec la politique ", complétait Marco, un Vénitien de 46 ans.
Devant cet engouement populaire, que certains comparent à l'enthousiasme soulevé par Jean Paul II, beaucoup se demandent jusqu'où ira la liberté affichée par le nouveau pape. " Jusqu'à quand le petit et le grand personnel de la curie vont le laisser faire ?, s‘interroge Christine Pedotti, auteur de Faut-il faire Vatican III ? (Tallandier, 2012). Pour des catholiques très conservateurs, un pape trop humain désacralise la fonction. "
Déjà critiques du dépouillement vestimentaire et liturgique adopté par le pape, les plus " ratzingériens " n'ont guère apprécié que, devant des milliers de journalistes, samedi, François se contente d'une " bénédiction silencieuse " pour " respecter la conscience des non-croyants et des croyants des autres religions " présents dans l'assistance. " Les catholiques les plus traditionnels sont choqués par le nouveau style, constate aussi le journaliste du Corriere della Sera, spécialiste de l'Eglise catholique, Gian Guido Vecchi. Or, il est évident que la première réforme de François est précisément sa manière d'être pape. "
" Les critiques ne se font pas encore ouvertement, confirme le vaticaniste Ignazio Ingrao, du magazine Panorama, mais certains à la curie et notamment à la congrégation des cultes ont du mal à admettre cette rupture avec les règles. Le fait que le pape ait fait appel à des franciscains pour sa messe d'installation, mardi, est interprété comme un signe de défiance envers l'organisation du Vatican. "
D'autres se sont inquiétés du " tiers-mondisme " du pape, qui, samedi, a souhaité une " Eglise pauvre pour les pauvres ". D'autres encore ont souligné que les seuls cardinaux auxquels il a fait référence en deux jours étaient le Brésilien Claudio Hummes et l'Allemand Walter Kasper, connus pour leurs réserves face à certaines orientations de Benoît XVI.
Pourtant, estime M. Vecchi, il ne faut pas se tromper : " Si le pape met plus l'accent sur le pardon et la miséricorde que sur le jugement ou la condamnation, il n'en est pas laxiste pour autant sur la doctrine. Il est dans la continuité de Benoît XVI et devrait poursuivre sur sa voie : celle d'un renouvellement spirituel et d'une purification de l'Eglise ". Un programme qui, malgré son élection à une écrasante majorité, pourrait rencontrer des résistances.
Dans un communiqué, publié samedi, le pape a indiqué qu'il souhaitait que les responsables de la curie restent " provisoirement " en place, avant que " des nominations ou des confirmations " ne soient annoncées. Une manière polie de dire que des têtes vont tomber, décryptent les spécialistes. Certains prévoient déjà la disparition de quelques dicastères. La réforme de la curie, " demandée par tous ", sera pour François " une tâche difficile ", a estimé le cardinal Hummes, dans le journal brésilien O Globo, samedi.
Il faut " une réforme structurelle et cela commence par le fait de choisir le personnel adapté aux orientations d'une Eglise qui soit telle que le pape la désire, une Eglise missionnaire, avec plus de dialogue. La curie doit être un service, pas un obstacle ", a estimé ce proche du pape, qui, comme l'a raconté François devant la presse, lui a soufflé à l'oreille lors de son élection : " N'oublie pas les pauvres. " p


Stéphanie Le Bars
© Le Monde


Dernière édition par renaitre le Dim 30 Juin 2013, 06:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 23 Mar 2013, 04:15

mardi 19 mars 2013
Saint Joseph, époux de la Vierge Marie
2 S 7, 4-5a.12-14a.16 | Ps 88 (89), 2-3, 4-5, 27.29 | Rm 4, 13.16-18.22 | Mt 1, 16.18-21.24ab
Homélie
(Archive 2009)

Je vais vous faire une confidence : j’aime Saint Joseph !
J’en vois quelques-uns qui sourient malicieusement ! Mais savez-vous que l’opinion commune des théologiens, des saints et des papes est que Saint Joseph est le plus grand saint après Marie ? Dès le IVe siècle, saint Grégoire de Nazianze écrivait :
« Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur ».

Si telle est la dignité et la grandeur de Joseph, on reste perplexe devant la discrétion de la dévotion à ce saint patriarche ! Le plus glorieux semble le plus caché ; le pape Pie XI écrivait le 19 mars 1928 :
« Là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre et plus grand le silence, c’est justement là qu’est plus haute la mission et plus brillant le cortège des vertus requises ainsi que des mérites qui en découlent. Mission unique, très haute, celle de garder la virginité et la sainteté de Marie, celle d’entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l’incarnation et à la rédemption. »

La dignité suréminente de Saint Joseph vient de la part essentielle qu’il a prise dans le Mystère de l’Incarnation rédemptrice. Aucun saint n’a été aussi proche de Jésus et de Marie et aucun n’a vécu aussi longtemps dans leur intimité que Saint Joseph. Dire que les cœurs de Jésus, Marie et Joseph ne faisaient plus qu’un est beaucoup plus qu’une pieuse image : c’est la réalité profonde de leur vie quotidienne selon le dessein de Dieu.
Certes Joseph n’a pas eu, comme Marie, une part directe dans la conception de Jésus, mais celui-ci lui fut donné réellement comme fils. La psychologie nous a suffisamment démontré combien la place du père est essentielle dans l’édification de la conscience personnelle, et l’humanité très sainte de Jésus ne s’est pas soustraite à cette règle. L’évangile de ce jour témoigne du parfait accomplissement de ce ministère. Non, la parole de Jésus : « C’est chez mon Père que je dois être » n’est pas un démenti de la paternité de Joseph, bien au contraire ! Par ces quelques mots Jésus atteste que Joseph a su le conduire jusqu’au seuil du mystère de la Paternité divine, et par le fait même, l’a introduit à la découverte de sa propre identité filiale unique. C’est sous la conduite patiente, attentive, aimante, vigilante de Joseph, que Jésus « a grandi en sagesse et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52). Telle est sans aucun doute la plus grande gloire de Saint Joseph : il a été le miroir de la paternité divine, qui a permis à Jésus de découvrir que Dieu est son Père.
Ce ministère qu’il a exercé en faveur du Christ, l’Église nous assure qu’il continue de l’assurer en faveur des membres de son Corps, c'est-à-dire de tous ceux qui, par le baptême et par la foi, sont « nés d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5). Chacun de nous est ainsi confié à la paternité bienveillante de Joseph, qui est chargé de nous conduire jour après jour jusqu’à la pleine conscience de notre filiation adoptive dans le Christ.
Oui Joseph fut vraiment le père de Jésus. Sa paternité fut partielle, certes, puisqu’il n’est pas le géniteur du Fils de Dieu. Mais elle est néanmoins bien réelle, puisqu’il assume toutes les responsabilités paternelles qui découlent de la fonction d’engendrement. Il est celui qui donne son nom au Fils de Dieu, celui qui l’inscrit dans la famille humaine en l’insérant dans sa généalogie, celui qui le nourrit, celui qui le protège, celui qui l’éduque.
La pâte humaine du Fils de l’Homme qui était aussi Fils de Dieu, a été pétrie à l’école du charpentier de Nazareth qui lui apprit à lire, à prier, à travailler. Nul doute que le tempérament et le caractère de Jésus ont été marqués par ceux de son « père » : le regard contemplatif sur la nature, le sens pratique, la ténacité et le courage, le goût de la prière solitaire et silencieuse, l’attention et la tendresse compatissante pour les démunis. Méditant sur ce mystère d’enfouissement, Bossuet disait :
« Entre toutes les vocations, j’en remarque deux, dans les Écritures, qui semblent directement opposées : la première, celle des Apôtres, la seconde, celle de Saint Joseph. Jésus est révélé aux Apôtres pour l’annoncer par tout l’univers : il est révélé à Joseph pour le taire et le cacher. Les Apôtres sont des lumières pour faire voir Jésus au monde. Joseph est un voile pour le couvrir ; et sous ce voile mystérieux on nous cache la virginité de Marie et la grandeur du Sauveur… Celui qui glorifie les Apôtres par l’honneur de la prédication, glorifie Joseph par l’humilité du silence. »

Aussi ces quelques réflexions ne veulent-elles pas jeter une trop vive lumière sur celui dont toute la gloire est d’avoir été parfaitement l’ombre du Père, mais elles sont une invitation à venir nous réfugier de l’autre côté du voile, dans l’intimité de celui qui reçut autorité sur le Fils de Dieu et sur sa mère. Le pape Pie XI n’hésitait pas à écrire :
« La source de toute grâce est le divin Rédempteur ; auprès de lui se trouve Marie, dispensatrice des divines faveurs. Mais si quelque chose doit susciter encore une plus grande confiance de notre part, c’est, d’une certaine façon, la pensée que Saint Joseph est celui qui peut tout auprès du divin Rédempteur et auprès de sa divine Mère, en une manière et avec une autorité qui dépassent celles d’un simple dépositaire. »

Puisque l’Église nous le suggère, faisons donc l’expérience de l’efficacité de son intercession. Sainte Thérèse d’Avila n’écrivait-elle pas :
« Je ne me souviens pas de lui avoir rien demandé jusqu’à ce jour qu’il ne m’ait accordé… Il me semble que Dieu accorde à d’autres saints la grâce de nous secourir dans certains besoins ; mais je sais par expérience que Saint Joseph nous secourt en tout. Comme si Notre-Seigneur voulait faire voir que, de même qu’il lui était soumis sur la terre parce qu’il lui tenait lieu de père et en portait le nom, il ne peut dans le ciel rien lui refuser… Je ne me souviens point de lui avoir, depuis quelques années, rien demandé le jour de sa fête que je ne l’aie obtenu. »

Dépêchons-nous, il est encore temps de formuler notre demande !

« Saint Joseph, sois notre père comme tu fus celui de Jésus ; bénis-nous, conduis-nous, veille sur nous et garde-nous chaque jour de notre vie ; introduis-nous toujours plus profondément dans le Mystère de Nazareth et porte devant Dieu tous nos projets. »


Père Joseph-Marie
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 23 Mar 2013, 04:16

Homélie du pape François

Chers frères et sœurs !

Je remercie le Seigneur de pouvoir célébrer cette Messe de l’inauguration de mon ministère pétrinien en la solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie et Patron de l’Église universelle : c’est une coïncidence très riche de signification, et c’est aussi la fête de mon vénéré Prédécesseur : nous lui sommes proches par la prière, pleins d’affection et de reconnaissance (applaudissements).
Je salue avec affection les Frères Cardinaux et Évêques, les prêtres, les diacres, les religieux et les religieuses et tous les fidèles laïcs. Je remercie de leur présence les représentants des autres Églises et Communautés ecclésiales, de même que les représentants de la communauté juive et d’autres communautés religieuses. J’adresse mon cordial salut aux Chefs d’État et de Gouvernement, aux Délégations officielles de nombreux pays du monde et au Corps diplomatique.
Nous avons entendu dans l’Évangile que « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Dans ces paroles est déjà contenue la mission que Dieu confie à Joseph, celle d’être custos, gardien. Gardien de qui ? De Marie et de Jésus ; mais c’est une garde qui s’étend ensuite à l’Église, comme l’a souligné le bienheureux Jean-Paul II : « Saint Joseph a pris un soin affectueux de Marie et s’est consacré avec joie à l’éducation de Jésus Christ, de même il est le gardien et le protecteur de son Corps mystique, l’Église, dont la Vierge sainte est la figure et le modèle » (Exhort. apost. Redemptoris Custos, n. 1).
Comment Joseph exerce-t-il cette garde ? Avec discrétion, avec humilité, dans le silence, mais par une présence constante et une fidélité totale, même quand il ne comprend pas. Depuis son mariage avec Marie jusqu’à l’épisode de Jésus, enfant de douze ans, dans le Temple de Jérusalem, il accompagne chaque moment avec prévenance et avec amour. Il est auprès de Marie son épouse dans les moments sereins et dans les moments difficiles de la vie, dans le voyage à Bethléem pour le recensement et dans les heures d’anxiété et de joie de l’enfantement ; au moment dramatique de la fuite en Égypte et dans la recherche inquiète du fils au Temple ; et ensuite dans le quotidien de la maison de Nazareth, dans l’atelier où il a enseigné le métier à Jésus.
Comment Joseph vit-il sa vocation de gardien de Marie, de Jésus, de l’Église ? Dans la constante attention à Dieu, ouvert à ses signes, disponible à son projet, non pas tant au sien propre ; et c’est cela que Dieu demande à David, comme nous l’avons entendu dans la première Lecture : Dieu ne désire pas une maison construite par l’homme, mais il désire la fidélité à sa Parole, à son dessein ; c’est Dieu lui-même qui construit la maison, mais de pierres vivantes marquées de son Esprit. Et Joseph est « gardien », parce qu’il sait écouter Dieu, il se laisse guider par sa volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l’entoure, et il sait prendre les décisions les plus sages. En lui, chers amis, nous voyons comment on répond à la vocation de Dieu, avec disponibilité, avec promptitude, mais nous voyons aussi quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création !
La vocation de garder, cependant, ne nous concerne pas seulement nous les chrétiens, elle a une dimension qui précède et qui est simplement humaine, elle concerne tout le monde. C’est le fait de garder la création tout entière, la beauté de la création, comme il nous est dit dans le Livre de la Genèse et comme nous l’a montré saint François d’Assise : c’est le fait d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre cœur. C’est d’avoir soin l’un de l’autre dans la famille : les époux se gardent réciproquement, puis comme parents ils prennent soin des enfants et avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents. C’est le fait de vivre avec sincérité les amitiés, qui sont une garde réciproque dans la confiance, dans le respect et dans le bien. Au fond, tout est confié à la garde de l’homme, et c’est une responsabilité qui nous concerne tous. Soyez des gardiens des dons de Dieu !
Et quand l’homme manque à cette responsabilité, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors la destruction trouve une place et le cœur s’endurcit. À chaque époque de l’histoire, malheureusement, il y a des « Hérode » qui trament des desseins de mort, détruisent et défigurent le visage de l’homme et de la femme.
Je voudrais demander, s’il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes « gardiens » de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l’autre, de l’environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde ! Mais pour « garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes ! (Applaudissements) Rappelons-nous que la haine, l’envie, l’orgueil souillent la vie ! Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises : celles qui construisent et celles qui détruisent ! Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse !
Et ici j’ajoute alors une remarque supplémentaire : le fait de prendre soin, de garder, demande bonté, demande d’être vécu avec tendresse. Dans les Évangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible, mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse ! (Applaudissements)
Aujourd’hui, en même temps que la fête de saint Joseph, nous célébrons l’inauguration du ministère du nouvel Évêque de Rome, Successeur de Pierre, qui comporte aussi un pouvoir. Certes, Jésus-Christ a donné un pouvoir à Pierre, mais de quel pouvoir s’agit-il ? À la triple question de Jésus à Pierre sur l’amour, suit une triple invitation : sois le pasteur de mes agneaux, sois le pasteur de mes brebis. N’oublions jamais que le vrai pouvoir est le service et que le Pape aussi pour exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service (applaudissements) qui a son sommet lumineux sur la Croix ; il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, de saint Joseph et comme lui, ouvrir les bras pour garder tout le Peuple de Dieu et accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits (applaudissements), ceux que Matthieu décrit dans le jugement final sur la charité : celui qui a faim, soif, est étranger, nu, malade, en prison (cf. Mt 25, 31-46). Seul celui qui sert avec amour sait garder !
Dans la deuxième Lecture, saint Paul parle d’Abraham, qui « espérant contre toute espérance, a cru » (Rm 4, 18). Espérant contre toute espérance ! Aujourd’hui encore devant tant de traits de ciel gris, nous avons besoin de voir la lumière de l’espérance et de donner nous-mêmes espérance. Garder la création, tout homme et toute femme, avec un regard de tendresse et d’amour, c’est ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance ! Et pour le croyant, pour nous chrétiens, comme Abraham, comme saint Joseph, l’espérance que nous portons a l’horizon de Dieu qui nous a été ouvert dans le Christ, est fondée sur le rocher qui est Dieu.
Garder Jésus et Marie, garder la création tout entière, garder chaque personne, spécialement la plus pauvre, nous garder nous-mêmes : voici un service que l’Évêque de Rome est appelé à accomplir, mais auquel nous sommes tous appelés pour faire resplendir l’étoile de l’espérance : gardons avec amour ce que Dieu nous a donné !
Je demande l’intercession de la Vierge Marie, de saint Joseph, des saints Pierre et Paul, de saint François, afin que l’Esprit Saint accompagne mon ministère et je vous dis à tous : priez pour moi ! Amen.
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 23 Mar 2013, 04:17

Le nouveau pape a payé sa chambre d'hôtel lui-même ! " " Le pape François est arrivé à Rome sans secrétaire ! " " Il a gardé sa simple croix d'évêque et ne porte toujours pas ses chaussures rouges de pape ! " " Le pape argentin a demandé à ses fidèles de ne pas venir à Rome mais de verser le montant du billet d'avion aux pauvres ! " Les anecdotes sur le style et la " simplicité " du cardinal Bergoglio alimentent les conversations romaines depuis l'élection surprise du successeur de Benoît XVI, le 13 mars.
Du pape allemand au cardinal argentin, l'Eglise catholique semble être passée en quelques jours d'un monde à l'autre. De l'Europe à l'Amérique latine, de la froideur du professeur de théologie au style compassé à la spontanéité et à la chaleur du " pasteur des pauvres ", qui limite autant qu'il le peut la pompe romaine. La décision des 115 cardinaux réunis en conclave, les 12 et 13 mars, de confier une Eglise en perte de vitesse dans de nombreux pays du monde à un prélat de 76 ans a pris le monde catholique de court mais, à quelques exceptions près, cette surprise semble plutôt appréciée par les croyants.
Le cardinal argentin Jorge Bergoglio présente il est vrai quelques avantages : venu du " bout du monde ", comme il l'a lui-même dit, le soir de son élection, ce représentant de l'Eglise d'un pays d'Amérique latine incarne le continent où vivent aujourd'hui 40 % des catholiques du monde. Evêque de terrain, ce religieux formé chez les jésuites n'a jamais abandonné sa charge de pasteur pour un poste d'enseignement ou une promotion à la curie romaine, le gouvernement du Vatican. La sobriété avec laquelle il vit depuis des années à Buenos Aires, auprès des populations des quartiers défavorisés, tend à rendre crédible le message qu'il n'a cessé de marteler depuis une semaine : son souhait de voir vivre une " Eglise pauvre pour les pauvres ", de promouvoir une Eglise et un monde qui veillent au sort " des plus humbles " et sur " la nature ".
Son âge, un moment perçu comme un inconvénient face à l'énergie nécessaire à la conduite de l'Eglise catholique, est désormais salué comme un signe de totale liberté. La démission inédite de Benoît XVI ouvre en effet pour son successeur la possibilité de penser sa fonction comme une mission à durée déterminée. Un CDD qui pourrait l'inciter à donner des signes rapides sur les nombreux dossiers qui l'attendent : réforme de la curie, nouvelle évangélisation, manière renouvelée de s'adresser au monde.
Au travers du discours évangélique, pacifique, ouvert sur les autres religions et aux non-croyants, que le pape a pour l'instant développé, il semble vouloir faire oublier les scandales traversés par l'Eglise ces derniers temps (pédophilie, manque de transparence financière). Mais, alors que le message de l'Eglise est souvent perçu comme une suite d'interdits et de positions rétrogrades, son " job " sera aussi de rendre la foi catholique, son clergé et ses institutions plus convaincants dans des sociétés marquées par la non-croyance ou le développement d'autres religions. Au-delà de sa " simplicité ", c'est sur sa capacité à parler au monde tel qu'il va que le pape sera jugé.


Stéphanie Le Bars
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 23 Mar 2013, 04:19

Pape
Vite, une polémique ! Pour effacer le bon effet donné par les premiers pas et les premiers propos du pape François, il fallait trouver quelque chose pour faire barrage immédiatement à la sympathie qu’il inspirait. En quelques heures, des médias gourmands dénichèrent le « scandale » présumé de son passé. Il avait supporté la dictature militaire en Argentine. Du moins, il s’en était arrangé. Une sombre rumeur, une « casserole » lui fut donc accrochée, d’autant plus bruyante que son irruption dans le ciel médiatique avait surpris.
On n’allait tout de même pas laisser s’installer l’idée qu’un « bon pape » (au sens de l’expression utilisée naguère pour Jean XXIII) avait accédé à la charge suprême ! Il était donc urgent de le salir en ressortant une affaire invérifiable qualifiée de « calomnie » par le porte-parole du Vatican. Il fallait lui coller une étiquette infamante, celle de délateur, de dénonciateur. Cela avait assez bien marché avec Pie XII accusé, quasiment, d’avoir été par ses « silences » l’un des agents de la Shoah. Cela avait fonctionné un temps avec Benoît XVI appelé le « Panzerkardinal » parce qu’il était allemand et parce qu’il avait, comme tous les jeunes de son âge, été contraint de revêtir l’uniforme des jeunesses hitlériennes.
Mais le pape François, lui, a pu réagir (ou faire réagir) aussitôt. Le seul survivant de l’affaire, l’autre étant mort en 2000, a publié une mise au point opportune et témoigné d’une réconciliation. La justice argentine a expliqué que rien ne pouvait être reproché à l’ancien cardinal devenu pape. On a aujourd’hui l’impression que l’affaire a « fait pschittt », selon l’expression fameuse de Jacques Chirac.
Il n’est pas sûr pourtant que, dans certains esprits retors ou mal intentionnés, tous les doutes soient levés. Notamment chez ceux pour qui, quoi qu’il arrive, quelle que soit sa personnalité et son passé, un pape ne peut pas être honnête homme, ni profondément ce qu’il apparaît. La haine de l’Église est telle, dans certains milieux, que toute mauvaiseté à son sujet est bonne à prendre ou à conserver. Donc, n’en doutons pas, durant tout ce pontificat commencé dans la simplicité, perdurera l’odeur de cette calomnie.

Ministre
Chacun sait bien ce que fut son propre passé. Le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, contraint cette semaine de rendre son maroquin, avait, il y a quelques mois, manifesté une belle assurance au sujet des rumeurs répandues à son sujet. Il avait expliqué qu’il était tranquille puisqu’il était « le mieux placé pour connaître la vérité ». Argument imparable. Il n’est pas, sur terre, un seul humain qui puisse ignorer ce qu’il fit de sa vie à tel ou tel moment. Ni imprudences, ni avanies, ni malfaisances, ni traficotages ne peuvent avoir quitté le champ de la conscience. Sauf en cas de troubles de la mémoire qui, alors, relèvent de la médecine des profondeurs…
Embarqué dans ce dossier judiciaire qui enfle à vue d’œil, Jérôme Cahuzac, brillant sujet de la planète socialiste, ministre rigoureux, est, à ce stade, présumé totalement innocent. Il n’est pas même mis en examen. La formule convenue selon laquelle la présomption d’innocence doit être respectée est à la fois justifiée et inopérante.
Dès qu’un nom de puissant apparaît dans un dossier il se livre, sur la scène publique, un combat entre la présomption d’innocence et la présomption de culpabilité. On voit que, dans son cas, la bascule est en train de se faire entre les deux présomptions… D’où la démission (toujours présentée comme une manière de libérer du temps pour se défendre…), d’où l’acceptation de la démission et le remplacement immédiat. Quand le passé vient troubler le présent d’un homme, il ne reste plus qu’à mesurer l’ampleur des dégâts. Et à changer de rubrique : des palais nationaux aux palais de justice.

Banque
Toujours à propos de banques et de comptes à l’étranger, on en apprend de bien surprenantes sur les banques chypriotes. Et sur le peuple de cette petite nation qui fait partie de l’Union européenne. Voilà un peuple qui manifeste sa liesse quand son Parlement s’oppose à la taxation des avoirs des plus riches et notamment des étrangers (surtout russes et anglais) qui ont placé dans ce paradis fiscal une partie de leurs avoirs. Désormais, nul ne peut plus ignorer le rôle suspect des banques locales dans le blanchiment d’argent d’origine douteuse.
Un des milliardaires russes qui possèdent des comptes bien garnis à Chypre a qualifié de « bolcheviques » les autorités européennes et du FMI qui ont voulu renflouer les comptes de Chypre en pressurant ces passagers clandestins. L’image est étrange quand on sait combien c’est plutôt l’idéologie libérale qui pousse lesdites autorités à tenter de sauver les banques, piliers du système financier dans lequel nous baignons et qui a peu à voir avec l’économie réelle.
Les braves Chypriotes qui ont fait un rempart de leur corps pour défendre l’argent des plus riches ont-ils bénéficié de l’existence de ces « cassettes » cachées ? Cette présence opaque leur a-t-elle, en quoi que ce soit, facilité l’existence, a-t-elle profité à l’avenir de leurs enfants, concouru au développement économique de l’île ? Ils ont voulu résister au « chantage » de l’Union. Mais l’existence de paradis fiscaux au sein de cette union n’est-elle pas en elle-même une forme de chantage, une menace permanente, une épée de Damoclès ? Pour une fois que l’on s’attaquait directement à ces « paradis » en tapant au portefeuille…

Fontaine
André Fontaine est mort. L’autre soir, rencontrant une jeune journaliste de moins de trente ans, nous lui avons posé cette question : « Savez-vous qui était André Fontaine ? » Elle ne savait pas que cet homme avait œuvré pendant quarante-cinq ans dans l’un des plus prestigieux journaux de France, jusqu’à en devenir le directeur entre 1985 et 1991. L’ignorance de cette consœur nous plongea dans un océan de réflexions mi-amères mi-philosophiques. Quoi, avoir dirigé le journal Le Monde, avoir commercé avec tous les puissants de la terre, avoir influé sur bien des gouvernements, avoir orienté l’avenir d’un journal qui donnait le ton à l’époque, rien de tout cela ne subsistait dans la mémoire, dans la culture de base, d’une jeune journaliste ?
Nous lui parlâmes donc de cet homme sérieux et courtois avec lequel nous avions travaillé des années durant. Des hauts et des bas, forcément. De cette forme de naïveté qui était la sienne de présumer vrai ce que lui disaient ses interlocuteurs. De sa passion de la géopolitique. De son sens de la communication. Du fait qu’il était l’un des derniers témoins de l’ancrage chrétien de ce journal. De ses faiblesses (qui n’en a pas ?) et de ses grandeurs. De ce patchwork dont sont faites la personnalité et la vie d’un homme. De l’auteur de milliers et de milliers d’articles, de centaines de conférences, posés sur la surface des jours. Et que le terrible oubli d’une jeunesse recouvrait, sans pitié. Nous finirons tous ainsi.

Bruno Frappat
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 23 Mar 2013, 04:20

La charité dans la pensée du père Joseph Wresinski

L'aumône, réponse à l'urgence du malheur n'a de sens que si elle permet une relation, un engagement personnel.La misère ne se guérit pas par quelques dons si ce n'est le don de soi. (c)

La charité, c'est quand on n'a plus rien et qu'on donne quand même.(a)

La charité, c'est quand on n'a plus rien à donner et que Jésus te dit : « Donnes ton cœur ! »(a)

La charité n'est pas l'aumône mais l'amour de Dieu.(a)

La ren-contre permet de découvrir non pas les manques des pauvres mais leur histoire, leur peine, leur force, leur espoir.Être présent à son frère, c'est reconnaitre le contenu de son désespoir.(a)

Dans notre société, les chrétiens savent que leur solidarité doit s'étendre à tout homme, jusqu'à se sacrifier pour lui, puisqu'il est sacré, fils de Dieu. Malheureusement, cette même société entasse les hommes les uns sur les autres, rendant très difficile cet accueil personnel de l'autre, les relations profondes avec lui, donc l'entraide et la solidarité.(b)

Rien n'est possible sans amour.Nous ne voulons plus trop savoir que l’Église porte en héritage l'amour des plus pauvres et que cet amour s'apprend, qu'il est même contre nature, demandant exercice et beaucoup de soutien.(b)

Je crois profondément que la vie des plus pauvres est donneuse de grâce. Il est impossible de ne pas leur assurer ce qui peut l'augmenter encore. Nous devrions ne jamais cesser de souligner les aides, les tendresses qu'ils offrent les uns aux autres, malgré toutes les privations subies.(b)

Faire de l'homme le plus démuni le centre, c'est embrasser toute l'humanité dans un seul homme ; ce n'est pas retenir le regard, ni en réduire la vision, c'est jeter celui-ci aux frontières de l'amour; or l'amour n'a pas de frontière, il ne s'enferme pas, il ne se maitrise pas, il est toujours folie.(b)

Le Christ nous a ouvert la route. Nous oublions que le Seigneur a dit : allez baptiser ceux qui sont au fond des ruelles, ceux qui n'ont pas été invités au repas à cause de leur situation et de leur vie misérables qui en font des hommes humiliés.Allez voir les chômeurs de longue durée, ceux dont les pères, déjà, n'avaient pas de travail reconnu et honoré ; allez voir les enfants mal scolarisés, les mères sans le moindre argent, les familles logées dans des cités délabrées et mal famées. Nous oublions volontiers de rallier ceux-là. Pourtant, c'est pour eux que l'ordre fut donné. (b)

Le souhait qui me hante. Que l’Église s'identifie à la misère odieuse, repoussante de notre temps. Qu'elle s'identifie une nouvelle fois à elle-même, se faisant aimer des plus pauvres et transmettant cet amour vécu et partagé au monde. Que son message au monde soit chargé de l'amour qu'ils lui porteront parce qu'ils auront reconnu, en elle, le visage du Christ déconfit, tuméfié, sali par les crachats. C'est ce Christ-là qui est ressuscité. Dans la réalité de l'existence des hommes les plus rejetés, Dieu ne s'exprime pas seulement,il se révèle. Il se découvre non pas objet ni idée mais être à aimer. Je souhaite de toutes mes forces que l’Église le vive et le redise, aujourd'hui.(b)

Priver les pauvres de la possibilité d'aimer Dieu est l'injustice absolue.(a)

Il n'était pas possible, même pour le Christ, d'aller jusqu'au bout de l'amour des pauvres, sans être mis au ban de la société. La mort de Jésus sur la croix a quelque chose à voir avec cet amour inconditionnel, incommensurable, du Christ pour l'homme rejeté. Jésus à son tour est devenu le rebut du monde, l'esclave, le piétiné, le méprisé.(e)

Si nous perdons contact avec les plus pauvres, nous perdons forcément contact avec Celui qui s'est identifié à eux, avec Celui qui ne garde rien pour lui puisqu'il s'est fait don total, pain partagé, serviteur(e).

Il n'y a pas d'amour sans pardon. La véritable libération, la liberté essentielle et indispensable à l'homme, est le pardon. Ce n'est pas une idée, c'est le message même des familles du Quart Monde, tous les jours de leur vie. Elles incarnent de la façon la plus concrète le message de l’Évangile. Il est temps de le leur dire et de les aider à le vivre dans la joie. Cet immense et éternel pardon qui permet aux pauvres de continuer ensemble, après les pires injures, les pires trahisons et déceptions.Et tous ceux qui ont vraiment fait avancer les pauvres les ont libérés d'abord d'eux-mêmes. Ils leur ont rendu la dignité et la confiance en eux. Ils ont cru en eux et les ont convaincus qu'ils n'étaient pas coupables d'une misère que l'histoire leur avait léguée.(h)

Au-delà de la peur. N'ayez pas peur ! Trop souvent la crainte vous paralyse. N'ayez pas peur car le Christ est avec vous. Dans l'évangile, il y a les pauvres qui sont appelés « Bienheureux » et il y a les « Bénis », ceux qui visitent les malades, accueillent les prisonniers, soignent les blessés.Vous êtes les « Bénis » du Père si, brisant le cercle de votre peur, vous partez à la recherche du plus pauvre d'entre les pauvres, si vous le considérez comme un frère et si vous faites tout pour que sa situation change.(i)

Voilà ce que nous devons vivre : les péripéties du Royaume, au jour le jour de notre existence. En croyant profondément dans les possibilités des hommes, malgré toutes les apparences ; en croyant avec un optimisme acharné et sans borne que l'Amour gagne toujours et que, avec Dieu, l'amour vit dans les hommes les plus écrasés. Être porteur et révélateur de l'espérance, savoir que Dieu veut le bonheur de tous et, d'abord, de ceux-là. Faire de chaque moment qu'il nous est permis de vivre un moment de joie, puisque ce moment ouvre une possibilité de rencontrer Dieu et de l'adorer dans ses enfants tant aimés. Un moment de joie parce que nous pouvons y faire les gestes conduisant à entendre Dieu redire : « J'ai besoin de vous. »(g)

---------------------------------------------------
(a) Le Père Joseph Wresinski – Thierry Monfils ed. Culture et Vérité - 1993p.206; 109; 200; 74; 90; 140; 173(b) Les pauvres sont l'Eglise – Entretiens avec Gilles Anouil ed. Le Cerf – 2011P. 280; 99; 284; 70; 31; 53; 277; 83(c) L'espoir gronde – Francine de la Gorce ed. Quart Monde – 1992p.195(d) Heureux vous les pauvres Père Joseph Wresinski ed. Cana – 1984p. 156(e) Telle est l'Eucharistie Père Joseph Wresinski ed. Le Cerf - 2005P.56; 12; 13(f) commentaire de l'Evangile St. Luc 4, (14-22)(g) Les Pauvres ren-contre du vrai Dieu P. Joseph Wresinski ed. Le Cerf 1986p.17; 126; 40; 41(h) Jésus misérable Jean Lecuit ed. Mame-Desclée 2006p.115(i) interview journal La vie n°2010 - 1984
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeDim 24 Mar 2013, 01:02

Merci beaucoup, Renée. J'aime déjà de tout mon coeur notre Pape.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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MessageSujet: Un évêque " social "   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 20 Avr 2013, 12:07

Un évêque " social " étiqueté à gauche à la tête des catholiques français

Georges Pontier a été élu à la tête de la Conférence épiscopale pour trois ans.
STÉPHANE OUZOUNOFF/CIRIC

L'archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier, 70 ans, a été élu le 17 avril président de la Conférence des évêques de France. Il remplacera, le 1er juillet, Mgr André Vingt-Trois, non rééligible
C'est un passionné de rugby, originaire du Tarn, que les évêques de France ont choisi pour remplacer le Parisien André Vingt-Trois - non rééligible - à la tête de la conférence épiscopale, mercredi 17 avril. A près de 70 ans, Mgr Georges Pontier, l'archevêque de Marseille à l'accent du Sud-Ouest, incarnera l'Eglise de France à partir du 1er juillet et pour trois ans.
L'homme est connu pour sa discrétion et sa " modestie ", économe de sa parole, peu friand des médias. " Evangélique ", " chrétien social " sont les mots qui reviennent le plus fréquemment pour qualifier cet homme de terrain passé par des diocèses aux réalités sociales diverses.

A Marseille, où il a été nommé en 2006, il s'est fait remarquer pour son combat en faveur des Roms et des sans-papiers ou la condamnation des violences dans la ville. "Son truc, c'est le service des plus pauvres ", indique sa chargée de communication à Marseille. " On sent une certaine résonance avec le nouveau pape François ", commente, avec d'autres, le journaliste de Témoignage Chrétien, Philippe Clanché.

En avril 2009, Mgr Pontier avait pris la défense des paroissiens de sa ville qui accueillaient des étrangers en situation irrégulière. Il déclarait alors dans La Provence: " Quand Jésus a dit, "j'étais un étranger et vous m'avez accueilli", il n'a pas dit : j'étais un étranger régulier ou j'étais un étranger irrégulier. " Condamnant le délit d'aide au séjour irrégulier, réactivé par le gouvernement d'alors, il avait ajouté : " La loi morale et la loi civile peuvent être en décalage. " En 2012, il a mis un immeuble du diocèse à la disposition de familles Roms, s'attirant les foudres du voisinage ; une cinquantaine de personnes y sont toujours logées, accompagnées par des associations.

" C'est un homme de dialogue et d'ouverture, qui ne fait pas partie du courant identitaire de l'Eglise. Il ne se placera pas dans le combat politique ", estime Philippe Clanché. Etiqueté à " gauche ", engagé dans la vie de la cité, Mgr Pontier devrait défendre, à sa manière, sans doute moins frontale contre le gouvernement actuel, les positions de l'Eglise catholique dans les débats de société.
Sur le " mariage pour tous ", il a, comme tous les évêques, affirmé son opposition au texte et invité les croyants à interpeller leurs élus Mais, contrairement à certains de ses confrères, il n'a pas manifesté ou appelé à le faire ; il s'est aussi opposé " à toute forme de mépris pour les personnes homosexuelles ". Certains y voient une possible inflexion par rapport à la ligne défendue par Mgr Vingt-Trois, en pointe dans la contestation du texte. Ce dernier, en tant qu'archevêque de Paris, devrait continuer à se faire entendre.

A Marseille, creuset de l'interreligieux, l'archevêque, inspiré de la spiritualité exigeante et ouverte de Charles de Foucauld, a cultivé des liens avec l'islam, au risque d'essuyer les critiques de son propre camp. En 2010, l'extrême droite fustigea son " islamopholie ". " Avec les musulmans, il a compris qu'il n'y avait pas d'autre chemin que le dialogue ", estime un spécialiste du sujet. Il a organisé des formations sur les relations islamo-chrétiennes dans son diocèse, soucieux de dissiper " les peurs " de nombre de catholiques face à l'islam.

Réputé consensuel, Mgr Pontier avait aussi été appelé pour apaiser les tensions entre l'évêque d'Avignon et certains de ses prêtres et fidèles, sans grand succès. Bon connaisseur de la Conférence des évêques de France, dont il fut l'un des vice-présidents entre 2001 et 2007, Mgr Pontier n'en est pas pour autant un pur gestionnaire. Il sera entouré de deux vice-présidents, Mgr Pierre-Marie Carré, de Montpellier, et Mgr Pascal Delannoy, de Seine-Saint-Denis. Le premier, théologien, incarne une ligne classique et plutôt conservatrice de l'épiscopat ; le second, âgé de 56 ans et jusqu'ici chargé des finances à la Conférence des évêques, représente une nouvelle génération et un ancrage dans la mixité sociale et culturelle de la banlieue parisienne.

Parmi ses chantiers, Mgr Pontier, désormais figure de l'Eglise catholique dans les médias, auprès des pouvoirs publics et des autres religions, devra positionner l'institution sur le dossier du " mariage pour tous ", dès lors que le texte sera définitivement adopté. Plus largement, il devra dire sa conception de la place de l'Eglise dans les débats publics et sur la laïcité. Il sera aussi attendu sur la question de " la nouvelle évangélisation ", priorité que s'est donnée l'Eglise dans un contexte d'effacement des références chrétiennes au sein des sociétés occidentales.
Mais, comme à Rome depuis le remplacement de Benoît XVI par le pape François, la " rupture " entre ce pasteur proche des gens et son prédécesseur pourrait apparaître davantage dans la forme que sur le fond.
Stéphanie Le Bars
© Le Monde
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeSam 20 Avr 2013, 14:45

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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeDim 21 Avr 2013, 08:58

Très intéressant et bonne semaine

Pour vous faire une confidence, Monseigneur Vingt-trois me heurtait un peu par ses propos.
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeLun 06 Mai 2013, 02:44


"Ne vous contentez pas d'une vie chrétienne médiocre"
Messe avec les confraternités
Pape François

ROME, 5 mai 2013 (Zenit.org) - « Marchez avec résolution vers la sainteté ; ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre, mais que votre appartenance soit un stimulant à aimer davantage Jésus Christ. » : c’est l’invitation que le pape François a adressée aux confraternités – associations de laïcs – venus du monde entier en pèlerinage à Rome, du 3 au 5 mai 2013.

Le pape a présidé une messe avec quelques 50.000 membres de confraternités – réunis malgré la pluie – sur la place Saint-Pierre, ce dimanche matin, 5 mai 2013.

Homélie du pape François

Chers frères et sœurs,

Vous avez été courageux de venir avec cette pluie… Le Seigneur vous bénit d’autant !
Sur le chemin de l’Année de la Foi, je suis heureux de célébrer cette Eucharistie dédiée de façon spéciale aux Confraternités : une réalité traditionnelle dans l’Église, qui a connu à une époque récente un renouvellement et une redécouverte. Je vous salue tous avec affection, en particulier les Confraternités venues des différentes parties du monde ! Merci pour votre présence et votre témoignage !

Dans l’Évangile, nous avons entendu un passage des discours d’adieu de Jésus, rapportés par l’évangéliste Jean dans le contexte de la dernière Cène. Jésus confie aux Apôtres ses dernières pensées comme un testament spirituel, avant de les laisser. Le texte d’aujourd’hui insiste sur le fait que la foi chrétienne est toute centrée sur le rapport avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Celui qui aime le Seigneur Jésus l’accueille en soi-même, ainsi que le Père, et, grâce à l’Esprit Saint, accueille l’Évangile dans son cœur et dans sa vie. Là nous est indiqué le centre d’où tout doit partir et où tout doit conduire : aimer Dieu, être disciples du Christ en vivant l’Évangile. En s’adressant à vous, Benoît XVI a utilisé cette expression : être conforme à l’Évangile. Chères Confraternités, la piété populaire, dont vous êtes une importante manifestation, est un trésor de l’Église que les Évêques latino-américains ont défini, de façon significative, comme une spiritualité, une mystique, un « espace de ren-contre avec Jésus Christ ». Puisez toujours au Christ, source inépuisable, renforcez votre foi, en ayant souci de la formation spirituelle, de la prière personnelle et communautaire, de la liturgie. Au fil des siècles, les Confraternités ont été des foyers de sainteté pour beaucoup de personnes qui ont vécu avec simplicité une relation intense avec le Seigneur. Marchez avec résolution vers la sainteté ; ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre, mais que votre appartenance soit un stimulant, surtout pour vous, à aimer davantage Jésus Christ.

Le passage des Actes des apôtres que nous avons entendu nous parle aussi de ce qui est essentiel. Dans l’Église naissante, il y eut tout de suite besoin de discerner ce qui était essentiel pour être chrétien, pour suivre le Christ, de ce qui ne l’était pas. Les Apôtres et les autres anciens firent une réunion importante à Jérusalem, un premier "concile", sur ce thème, pour les problèmes qui étaient nés après que l’Évangile ait été annoncé aux païens, à ceux qui n’étaient pas juifs. Ce fut une occasion providentielle pour mieux comprendre ce qui est essentiel, c’est-à-dire croire en Jésus Christ mort et ressuscité pour nos péchés, et nous aimer comme Lui nous a aimés. Mais remarquez comment les difficultés furent surmontées, non au dehors, mais dans l’Église. Et là il y a un second élément que je voudrai vous rappeler, comme fit Benoît XVI, et c’est l’ecclésialité. La piété populaire est une voie qui conduit à l’essentiel si elle est vécue dans l’Église en profonde communion avec vos pasteurs. Chers frères et sœurs, l’Église vous aime ! Soyez une présence active dans la communauté comme cellules vivantes, pierres vivantes. Les évêques latino-américains ont écrit que la piété populaire dont vous êtes une expression est « une manière légitime de vivre la foi, une façon de se sentir partie prenante de l’Église » (Document d’Aparecida, 264). C’est beau cela ! Une manière légitime de vivre la foi, une façon de se sentir partie prenante de l’Église. Aimez l’Église ! Laissez-vous guider par elle ! Dans les paroisses, dans les diocèses, soyez un vrai poumon de foi et de vie chrétienne, un air frais ! Sur cette Place, je vois une grande diversité de parapluies d’abord et à présent de couleurs et de signes. Telle est l’Église : une grande richesse et variété d’expressions où tout est reconduit à l’unité ; la diversité reconduit à l’unité et l’unité est la ren-contre avec le Christ.

Je voudrai ajouter une troisième expression qui doit vous caractériser : être missionnaire. Vous avez une mission spécifique et importante, celle de garder vivant le rapport entre la foi et les cultures des peuples auxquels vous appartenez, et vous le faites à travers la piété populaire. Quand, par exemple, vous portez en procession le Crucifix avec tant de vénération et tant d’amour du Seigneur, vous ne faites pas un simple acte extérieur ; vous indiquez la centralité du Mystère pascal du Seigneur, de sa Passion, Mort et Résurrection, qui nous a rachetés, et vous indiquez d’abord à vous-mêmes et à la communauté qu’il faut suivre le Christ sur le chemin concret de la vie pour qu’il nous transforme. De la même façon, quand vous manifestez une profonde dévotion à la Vierge Marie, vous indiquez la plus haute réalisation de l’existence chrétienne, Celle qui par sa foi et son obéissance à la volonté de Dieu, comme aussi par sa méditation de la Parole et des actions de Jésus, est la disciple parfaite du Seigneur (cf. Lumen gentium, 53). Cette foi, qui naît de l’écoute de la Parole de Dieu, vous la manifestez dans des formes qui engagent les sens, les sentiments, les symboles des différentes cultures… Et en faisant ainsi, vous aidez à la transmettre au monde, et spécialement aux personnes simples, à celles que, dans l’Évangile, Jésus appelle « les petits ». En effet, « le fait de marcher ensemble vers les sanctuaires et de participer à d’autres manifestations de piété populaire, en amenant aussi les enfants ou en invitant d’autres personnes est en soi-même un geste évangélisateur » (Document d’Aparecida, 264). Quand vous allez dans les sanctuaires, quand vous emmenez votre famille, vos enfants, vous faites vraiment un acte d’évangélisation. Il faut continuer ainsi ! Soyez, vous aussi, de vrais évangélisateurs ! Vos initiatives sont des "ponts", des chemins pour mener au Christ, pour marcher avec Lui. Et dans cet esprit soyez toujours attentifs à la charité. Chaque chrétien et chaque communauté est missionnaire dans la mesure où il porte et vit l’Évangile et témoigne de l’amour de Dieu envers tous, spécialement envers celui qui se trouve en difficulté. Soyez missionnaires de l’amour et de la tendresse de Dieu ! Soyez missionnaires de la miséricorde de Dieu, qui toujours nous pardonne, toujours nous attend, nous aime beaucoup !

Être conforme à l’Évangile, l’ecclésialité, être missionnaire. Trois expressions ! Ne les oubliez pas ! Être conforme à l’Évangile, l’ecclésialité, être missionnaire. Demandons au Seigneur qu’il oriente toujours notre esprit et notre cœur vers Lui, comme pierres vivantes de l’Église, pour que chacune de nos activités, toute notre vie chrétienne soit un témoignage lumineux de sa miséricorde et de son amour. Et ainsi, nous marcherons vers le but de notre pèlerinage terrestre, vers ce sanctuaire tellement beau, la Jérusalem du Ciel. Là il n’y a plus aucun temple : Dieu lui-même et l’Agneau sont le temple ; et la lumière du soleil et de la lune cèdent la place à la gloire du Très-Haut. Ainsi-soit-il.

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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeLun 06 Mai 2013, 02:46

super pèlerinage. seul .en ce lieu sur tous les axes,
magique !!!
amitiés
Paul

Mettre sur le mode plein écran c'est super !!
le Tombeau de Jésus-Christ, le plus célèbre du monde à Jérusalem
3D à 360 degrés les prise de vues sont remarquables.
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeLun 06 Mai 2013, 09:57

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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeMar 07 Mai 2013, 08:41

Merci beaucoup ; on s'y croirait.
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 09:49


Personne n'est inutile dans l'Eglise
 
Catéchèse du 26 juin 2013, texte intégral
 
Pape François
 
ROME, 26 juin 2013 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) - Dans l’Eglise, personne n’est « inutile », personne n’est « secondaire », personne n’est « anonyme » : c’est ce qu’a affirmé le pape François lors de l’audience générale de ce 26 juin 2013.
Le pape est arrivé ce matin aux environs de 10h sur la place Saint-Pierre, où il a fait un tour d’une demi-heure dans sa jeep blanche découverte, bénissant des enfants, échangeant des poignées de main à la volée avec la foule, dans son style d’interaction coutumier – le pape n’hésitait pas notamment à faire signe aux parents de couvrir la tête de leurs enfants pour les protéger du soleil romain.
Dans l’Eglise, « personne n’est inutile, et s’il arrive que l’on dise à quelqu’un : « Rentre chez toi, tu es inutile », ce n’est pas vrai, parce que personne n’est inutile dans l’Église, nous sommes tous nécessaires pour construire ce temple », a-t-il déclaré durant sa catéchèse.
De même, « personne n’est secondaire. Personne n’est le plus important, nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu », même le pape, a-t-il ajouté : « Vous pourriez dire : « Écoutez, sainteté, vous n’êtes pas notre égal ». Si, je suis comme chacun de vous, nous sommes tous égaux, nous sommes frères ! »
En outre, « personne n’est anonyme : nous formons et nous construisons tous l’Église. Mais cela nous invite aussi à réfléchir sur le fait que, s’il manque la pierre de notre vie chrétienne, il manque quelque chose à la beauté de l’Église... Personne ne peut s’en aller, nous devons tous apporter notre vie à l’Église, apporter notre cœur, notre amour, nos pensées, notre travail, tous ensemble ».
Catéchèse du pape François en italien :
Chers frères et sœurs, bonjour !
Aujourd’hui, je voudrais évoquer brièvement une autre image qui nous aide à illustrer le mystère de l’Église : celle du temple (cf. Const. dogm. Lumen gentium, 6). A quoi nous fait penser le mot de « temple » ? Cela nous fait penser à un édifice, à une construction. La pensée de beaucoup d’entre nous se tourne plus particulièrement vers l’histoire du peuple d’Israël, racontée dans l’Ancien testament. À Jérusalem, le grand temple de Salomon était le lieu de la ren-contre avec Dieu dans la prière ; il y avait, à l’intérieur du temple, l’arche d’alliance, signe de la présence de Dieu au milieu de son peuple ; et dans l’arche se trouvaient les tables de la loi, la manne et la verge d’Aaron : c’était le rappel du fait que Dieu avait toujours été présent dans l’histoire de son peuple, il en avait accompagné la marche, il en avait guidé les pas. Le temple rappelle cette histoire : nous aussi, lorsque nous allons au temple, nous devons nous souvenir de cette histoire, notre histoire à chacun d’entre nous, comment Jésus m’a rencontré, a marché avec moi, m’a aimé et comment il me bénit.
Voici que ce qui avait été préfiguré dans l’ancien temple était réalisé par la puissance de l’Esprit-Saint, dans l’Église : l’Église est la « maison de Dieu », le lieu de sa présence, où nous pouvons trouver et rencontrer le Seigneur ; l’Église est le temple où habite l’Esprit Saint qui l’anime, la guide et la soutient. Si nous nous demandons : où pouvons-nous rencontrer Dieu ? Où pouvons-nous entrer en communion avec lui à travers le Christ ? Où pouvons-nous trouver la lumière de l’Esprit-Saint qui illumine notre vie ? La réponse est : dans le peuple de Dieu, parmi nous qui sommes l’Église. Nous y rencontrerons Jésus, l’Esprit-Saint et le Père.
L’ancien temple était édifié par les mains des hommes : il fallait « donner une maison » à Dieu, pour avoir un signe visible de sa présence au milieu du peuple. Avec l’incarnation du Fils de Dieu, la prophétie de Nathan au roi David s’accomplit (cf. 2 Sam 7,1-29) : ce n’est pas le roi, ce n’est pas nous qui « donnons une maison à Dieu », mais c’est Dieu lui-même qui « construit sa maison » pour venir habiter au milieu de nous, comme l’écrit saint Jean dans le prologue de son Évangile (cf 1,14). Le Christ est le temple vivant du Père, et le Christ édifie lui-même sa « maison spirituelle », l’Église, faite non pas de pierres matérielles mais des « pierres vivantes » que nous sommes. L’apôtre Paul dit aux chrétiens d’Éphèse : « Car la construction que vous êtes a pour fondations les apôtres et prophètes, et pour pierre d'angle le Christ Jésus lui-même. En lui toute construction s'ajuste et grandit en un temple saint, dans le Seigneur ; en lui, vous aussi, vous êtes intégrés à la construction pour devenir une demeure de Dieu, dans l'Esprit ». C’est très beau, cela ! Nous sommes les pierres vivantes de l’édifice de Dieu, profondément unies au Christ, qui est la pierre de soutènement, et aussi de soutien entre nous. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que nous sommes le temple, nous sommes l’Église vivante, le temple vivant et quand nous sommes ensemble, l’Esprit-Saint est aussi parmi nous, il nous aide à grandir en tant qu’Église. Nous ne sommes pas isolés, mais nous sommes le peuple de Dieu : c’est cela l’Église !
Et c’est l’Esprit-Saint, avec ses dons, qui dessine la variété. Ça, c’est important : que fait l’Esprit-Saint parmi nous ? Il dessine la variété qui est la richesse dans l’Église et il unit toutes les choses et toutes les personnes, afin de constituer un temple spirituel, dans lequel nous n’offrons pas des sacrifices matériels, mais nous-mêmes, notre vie (cf. 1 P 2, 4-5). L’Église n’est pas un enchevêtrement de choses et d’intérêts, mais elle est le temple de l’Esprit-Saint, le temple dans lequel Dieu agit, le temple dans lequel chacun de nous, par le don de l’Esprit-Saint, est une pierre vivante. Cela nous montre que personne n’est inutile dans l’Église, et s’il arrive que l’on dise à quelqu’un : « Rentre chez toi, tu es inutile », ce n’est pas vrai, parce que personne n’est inutile dans l’Église, nous sommes tous nécessaires pour construire ce temple ! Personne n’est secondaire. Personne n’est le plus important dans l’Église, nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. Vous pourriez dire : « Écoutez, sainteté, vous n’êtes pas notre égal ». Si, je suis comme chacun de vous, nous sommes tous égaux, nous sommes frères ! Personne n’est anonyme : nous formons et nous construisons tous l’Église. Mais cela nous invite aussi à réfléchir sur le fait que, s’il manque la pierre de notre vie chrétienne, il manque quelque chose à la beauté de l’Église. Certains diront : « Moi, je n’ai rien à voir avec l’Église », mais ainsi il manque la pierre d’une vie, dans ce beau temple. Personne ne peut s’en aller, nous devons tous apporter notre vie à l’Église, apporter notre cœur, notre amour, nos pensées, notre travail, tous ensemble.
 Je voudrais alors que nous nous demandions : comment vivons-nous le fait que nous sommes l’Église ? Sommes-nous des pierres vivantes ou sommes-nous, pour ainsi dire, des pierres fatiguées, qui s’ennuient, indifférentes ? Vous avez déjà vu comme c’est triste de voir un chrétien fatigué, qui s’ennuie, indifférent ? Un chrétien comme ça, ça ne va pas, le chrétien doit être vivant, joyeux d’être chrétien ; il doit vivre cette beauté de faire partie du peuple de Dieu qu’est l’Église.
Est-ce que nous nous ouvrons à l’action de l’Esprit-Saint pour être partie prenante dans nos communautés, ou est-ce que nous nous replions sur nous-mêmes en disant : « j’ai tellement à faire, ce n’est pas mon rôle » ?
Que le Seigneur nous donne sa grâce, sa force, afin que nous puissions être profondément unis au Christ, qui est la pierre angulaire, le pilier, la pierre de soutènement de notre vie et de toute la vie de l’Église. Prions pour que, animés par son Esprit, nous soyons toujours des pierres vivantes de son Église.
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

 
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 09:51


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S'il ne devient pas père, l'homme est incomplet
Homélie du matin, 26 juin 2013
Anne Kurian
ROME, 26 juin 2013 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) - « Pour devenir complets, matures », les hommes doivent « sentir la joie de la paternité », déclare le pape Français. Les « célibataires » aussi sont appelés à devenir « pères » car « la paternité c’est donner vie aux autres ».
En ce sens, les prêtres sont appelés à « la paternité pastorale, la paternité spirituelle... à donner vie, devenir père ».
Ce matin, 26 juin 2013, lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a évoqué le « désir de paternité », inscrit au plus profond de chaque homme. Radio Vatican rapporte des extraits de son homélie.
Un père qui défend ses enfants
« Quand un homme n’a pas ce désir, il [lui] manque quelque chose. Quelque chose ne va pas » : « pour être, pour devenir complets, pour être matures », les hommes doivent « sentir la joie de la paternité ».
Les « célibataires » ne sont pas en reste : « La paternité c’est donner vie aux autres, donner vie, donner vie… Pour nous, ce sera la paternité pastorale, la paternité spirituelle: mais c’est donner vie, devenir père ».
Si l’arbre est bon « son fruit est bon » : « ne leur faites pas faire mauvaise figure », a insisté le pape François en faisant observer aux prêtres que « la balle est dans leur camp ».
Il a donné l’image d’Abraham qui reçoit la promesse d’une descendance, et pour sceller le pacte, offre un sacrifice d’animaux qu’il protège des rapaces, dans la première lecture (Gn 15,1-12.17-18a) : « cela me touche de regarder cet homme de 90 ans avec le bâton en main, il me fait penser à un père, qui défend sa famille, ses enfants ».
Sur ce modèle, il s’agit d’être « un père qui sait ce que signifie défendre ses enfants ».
Sans paternité, la vie est à moitié
La paternité des prêtres, comme celle de chaque homme, se décline en trois « icônes » : « celle d’Abraham qui demande un fils, celle d’Abraham avec le bâton en main, défendant la famille, et celle du vieux Siméon dans le Temple, quand il reçoit la vie nouvelle : il fait une liturgie spontanée, la liturgie de la joie... et à vous, le Seigneur aujourd’hui vous donne tant de joie ».
Le pape François a exhorté les prêtres à demander cette « grâce » : « être pères, être pères. La grâce de la paternité, de la paternité pastorale, de la paternité spirituelle. Des péchés nous en avons tant... mais ne pas avoir d’enfants, ne pas devenir pères, c’est comme si la vie n’arrivait pas à son terme : elle s’arrête à mi-chemin ».
Tout comme le peuple de Dieu appelle les prêtres « ‘Père, père, père…’ », le Seigneur « les veut ainsi, pères, avec la grâce de la paternité pastorale ». Mais « c’est une grâce que le Seigneur donne ».
La paternité d’un cardinal
Le pape a salué le cardinal Salvatore De Giorgi, présent pour la célébration, qui fêtait aujourd’hui ses 60 ans de sacerdoce : « je ne sais pas ce qu’a fait ce cher Salvatore », mais « je suis sûr qu’il a été père », a-t-il fait observer en donnant pour « signe » de fécondité tous les prêtres qui accompagnaient le cardinal.
Lors de l’audience, ce matin, le pape a à nouveau rendu hommage au cardinal: « voyez son beau service à l’Eglise : soixante ans de sacerdoce et quarante d’épiscopat ! C’est un beau service qu’il a fait avec un cœur de père, avec une bonté de père, et avec ce cœur de père il a fait tant de bien à l’Eglise ».
Ce matin à la messe, a ajouté le pape avec humour, « il y avait un petit groupe de prêtres qui ont été ordonnés par lui. Un tout petit groupe : ils étaient plus de 80 ! Imaginez combien il en a ordonnés : remercions-le pour tout ce qu’il a fait pour l’Eglise ».

 
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 09:53


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Personne n'est chrétien par hasard
Homélie du matin, 25 juin 2013

Anne Kurian

ROME, 25 juin 2013 (Zenit.org) - « Personne n’est chrétien par hasard » mais parce que Dieu « appelle [l'homme] par son nom » et fait « une promesse », affirme le pape François ce mardi 25 juin

Le pape a célébré la messe en présence de membres du Conseil pontifical « Cor unum », de collaborateurs de l’Académie pontificale pour la vie et du personnel de l'observatoire astronomique.

Selon L'Osservatore Romano, il a commenté la « lutte pour la terre » entre Abraham et Lot, racontée dans la première lecture (Gn 13,2.5-18) : « Quand je lis cela, je pense au Moyen-Orient et je demande au Seigneur qu’il donne à tous la sagesse, cette sagesse de ne pas se quereller – toi ici et moi là – pour la paix ».

La sécurité du chrétien

Pour le pape, la figure d’Abraham rappelle que « personne n’est chrétien par pur hasard : personne. Il y a un appel sur toi, sur toi, sur toi ». C’est un appel « par le nom, avec une promesse : ‘avance, je suis avec toi, je marche à côté de toi’ ».

Comme Jésus l’a promis également au jour de l'Ascension : « je serai avec vous tous les jours : à tes côtés, à tes côtés, à tes côtés. Toujours ».

« Dieu accompagne [l’homme], Dieu l’appelle par son nom, Dieu promet une descendance. Et c’est la sécurité du chrétien : ce n’est pas accidentel, c’est un appel. Un appel qui fait avancer. »

« Etre chrétien est un appel d’amour, d’amitié. Un appel à devenir fils de Dieu, frère de Jésus, à devenir fécond dans la transmission de cet appel aux autres, à devenir instrument de cet appel ».

Il y a aussi une promesse à la racine de l’histoire d’Abraham, qui part « pour aller il ne savait où, mais là où le Seigneur lui dirait » : « Lève les yeux et regarde, de l'endroit où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l'orient et l'occident. Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta postérité, pour toujours. ».

Du singulier au pluriel

« Cet homme, qui avait déjà peut-être 90 ans, regarde et croit à la parole de Dieu qui l’a invité à sortir de sa terre. Croire ». Il « quitte sa terre avec une promesse. Tout son chemin est d’aller vers cette promesse ».

« Dieu aime Abraham, une personne, et de cette personne il fait un peuple » : « son parcours est aussi un modèle du parcours [chrétien] ». En effet, « dans la Genèse, lors de la création, Dieu crée les étoiles, les plantes, les animaux ». Tout au pluriel. Mais « il crée l’homme : singulier. Un. Dieu parle toujours au singulier, parce qu’il a créé [l’homme] à son image et ressemblance. »

« Les chrétiens aussi ont été appelés au singulier… Dieu parle [à l’homme] au singulier comme il a parlé à Abraham, il lui a fait une promesse et l’a invité à sortir de sa terre ».

S’il y a dans la vie du chrétien « des problèmes, des moments difficiles », il y a « toujours cette sécurité : le Seigneur m’a appelé, le Seigneur est avec moi, le Seigneur m’a promis. Il est fidèle, Il ne peut se renier Lui-même. Il est la fidélité ».

Même si tout homme est « pécheur », le pape a exhorté à « avancer, avec le Seigneur. Avancer avec cette promesse qu’il a faite, avec cette promesse de fécondité … Il ne nous abandonnera jamais. Cette certitude du chrétien nous fera du bien ».



Saint Jean-Baptiste, l'anti-idéologue
Homélie du matin, 24 juin 2013

Anne Kurian

ROME, 25 juin 2013 (Zenit.org) - Pour le pape François, saint Jean-Baptiste est le modèle d'une Eglise "non-idéologisée" : il est une « voix » mais il ne s’approprie pas la « Parole », une lumière mais « pas la lumière », il n’existe que pour « en indiquer un autre ».

Des membres du Conseil pontifical de la culture, de la Commission pontificale d’archéologie sacrée et du Bureau philatélique et numismatique du Vatican étaient présents à la messe du matin que le pape a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, hier, lundi 24 juin 2013, en la solennité de la naissance de saint Jean-Baptiste.

Radio Vatican rapporte des extraits de son homélie.

Une voix sans Parole

La figure de Jean-Baptiste n’est pas toujours facile à comprendre, a fait observer le pape : « c’est un prophète, un homme qui a été grand et a fini comme un pauvre diable ».

S’il est, comme il l’explique lui-même, « une voix, une voix dans le désert », il est cependant « une voix sans Parole, parce que la Parole ce n’est pas lui, c’est un Autre ». Jean « ne s’empare jamais de la Parole », il est « celui qui indique, celui qui donne un signe ».

La fête de Jean a lieu lors des jours les plus longs de l’année, là où il y a « plus de lumière » : Jean « était l’homme de la lumière, il portait la lumière, [mais] il n’était pas la lumière, il était une lumière réfléchissante ». Jean est « comme une lune » et quand Jésus a commencé à prêcher, la lumière de Jean « a commencé à diminuer ».

« Voix mais non pas Parole, lumière mais pas la lumière » : en résumé, « le sens de la vie de Jean est d’en indiquer un autre ».

Non à une Eglise idéologisée

Pour le pape, la figure de Jean renvoie à celle de l’Eglise : « L’Eglise existe pour proclamer, pour être la voix d’une Parole, de son époux, qui est la Parole. Et l’Eglise existe pour proclamer cette Parole jusqu’au martyre. Martyre dans les mains des superbes, des plus superbes de la Terre. »

Jean aurait pu « se faire important », ou « parler de lui », mais il s’est contenté « d’indiquer », de « faire entendre une voix, non pas une Parole ».

« Pourquoi est-il saint ? Parce qu’il ne s’est jamais approprié la vérité. Il n’a pas voulu se faire idéologue. [Il est] l’homme qui s’est nié lui-même, pour que la Parole grandisse ».

De même, l’Eglise « sans idéologie » écoute la Parole et se fait voix : « elle est le mysterium lunae, qui a la lumière de son époux et doit diminuer, pour que Lui grandisse », a poursuivi le pape en invitant à « demander aujourd’hui la grâce de ne pas devenir une Eglise idéologisée ».

L’homme qui s’anéantit

« Jean semble n’être rien. C’est la vocation de Jean : s’anéantir ». Sa vie est « un grand mystère » : « cet homme, si grand, si puissant – tous croyaient que c’était lui le Messie – et qui s’anéantit jusqu’à l’obscurité d’une prison ».

Peu de choses sont connues sur les derniers jours de Jean : les Ecritures rapportent seulement qu’il a été « tué, sa tête sur un plateau, comme grand cadeau d’une danseuse à une adultère ». Pour le pape, « on ne peut pas diminuer, s’anéantir plus que cela. Cela a été la fin de Jean ».

Dans la prison, Jean a eu des doutes, il a demandé à ses disciples de questionner Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? ». Il est « dans l’obscurité, la douleur de la vie… Rien ne fut épargné à Jean ».

Pour conclure, le pape a souhaité à l’Eglise d’être sur le modèle de Jean : « une Eglise qui soit toujours au service de la Parole. Une Eglise qui ne prenne jamais rien pour elle-même. [Une Eglise] sans idée propre, qui ne prenne pas l’Evangile comme sa propriété. Seulement une ‘Eglise voix’ qui montre la Parole, et jusqu’au martyre. Qu’il en soit ainsi ! ».




Prendre le présent comme il vient
Homélie du matin, 22 juin 2013

Anne Kurian

ROME, 24 juin 2013 (Zenit.org) - Le chrétien est appelé à « prendre le présent comme il vient » sans céder aux illusions des richesses et des préoccupations, car il a « un Père fidèle » qui « promet quelque chose de bon » : c’est ce qu’a rappelé le pape François, samedi 22 juin 2013, lors de la messe à Sainte-Marthe.

L’Osservatore Romano et Radio Vatican rapportent des extraits de son homélie sur l’Evangile du jour (Mt 6, 24-34) où le Christ déclare : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent… Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous manger ? ' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ? ».

Selon le pape, « le chapitre 13 de saint Matthieu aide à comprendre cela, avec la parabole du semeur : il dit que le grain est tombé sur une terre avec des épines, où il est étouffé. Mais qui l’étouffe ? Jésus répond : « les richesses et les préoccupations du monde ».

« Les richesses et les préoccupations du monde étouffent la Parole de Dieu. Ils ne la laissent pas grandir. Et la Parole meurt parce qu’elle n’est pas protégée, elle est étouffée. On sert la richesse ou la préoccupation du monde, mais non la Parole de Dieu ».

Quelles sont les conséquences des richesses et des préoccupations en l’homme ? Elles « font perdre du temps », répond le pape : « toute la vie est fixée sur deux piliers : un dans le passé, et l’autre dans le futur ».

« Cela est clair dans la Bible : le pilier du passé est l’élection. Le Seigneur a élu [l’homme]. Chacun peut dire: “le Seigneur m’a élu, m’a aimé, et dans le baptême m’a appelé à suivre une route, la route chrétienne”». L’avenir est la "promesse" : les hommes sont élus « pour marcher vers une promesse ».

Le présent est donc « la réponse à ce Dieu si bon qui élit, qui fait une promesse et qui propose une alliance ».

Mais « quand le cœur entre dans ce que dénonce Jésus, le temps disparaît : le passé et le futur se confondent dans le présent ». Car celui « qui est attaché aux richesses ne s’intéresse pas au passé, ni au présent, il a tout. La richesse est une idole. Il n’a pas besoin d’un passé, d’une promesse, d’une élection, d’avenir, de rien. Il se préoccupe seulement de ce qui peut arriver ».

En d’autres termes, « il perd son rapport avec le futur », qui n’oriente pas vers une promesse mais devient « un futur incertain ». « C’est pour cela que Jésus demande de choisir : “soit Dieu soit la richesse, soit le règne de Dieu et sa justice soit les préoccupations”. »

Au contraire, le chrétien est appelé à « ne pas donner du poids aux préoccupations et à l’idolâtrie des richesses », car il a « un Père qui l’a élu et qui promet quelque chose de bon », il est « fidèle », et « ne déçoit pas ».

Il s’agit de « marcher vers cette promesse en prenant le présent comme il vient », ce que le pape a traduit par « faire ce que l’on peut dans le concret, sans illusions [sur l’avenir] » et sans oublier « le Père qui a élu dans le passé ». Ce qui est résumé dans l’Evangile : « Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché. »




Le trésor durable, c'est celui qui est donné
Homélie du matin

Anne Kurian

ROME, 21 juin 2013 (Zenit.org) - Il existe un seul trésor durable, qui n’est pas celui « qu’on a économisé pour soi », mais celui « qu’on a donné aux autres », a souligné le pape François durant la messe de ce 21 juin 2013.

L’Osservatore Romano et Radio Vatican rapportent la présence de collaborateurs du Conseil pontifical pour les textes législatifs ainsi que d’employés de la Maison Sainte-Marthe.

Le seul trésor durable

Le pape a commenté l’Evangile du jour, (Mt 6,19-23) où le Christ déclare : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ». Il y a des « trésors risqués », accumulés toute une vie mais que l’homme doit « laisser » au moment de la mort, a-t-il souligné, rappelant qu’il n’avait « jamais vu un camion de déménagement derrière un cortège funèbre, jamais ».

Mais il existe aussi un trésor que l’on peut « emporter avec soi », que personne ne peut dévaliser, qui n’est pas celui « qu’on a économisé pour soi », mais celui « qu’on a donné aux autres » : ce trésor que l’homme a « donné aux autres », il « l’emporte ».

« L’amour, la charité, le service, la patience, la bonté, la tendresse sont de beaux trésors » que l’homme peut emporter : « Les autres, non ».

Un coeur inquiet ou lassé ?

Mais Jésus va plus loin : il lie le trésor au « cœur », il crée un « rapport » entre les deux termes. Car le cœur de l’homme « est un coeur "inquiet" », que le Seigneur « a créé ainsi pour Le chercher, pour Le trouver, pour grandir ».

Si le trésor de l’homme « est un trésor qui n’est pas proche du Seigneur, qui n’est pas du Seigneur », alors son cœur « devient inquiet pour des choses qui ne vont pas, pour ces trésors… Pour avoir ceci, pour arriver à ceci ».

Mais à la fin, le cœur « se lasse, il n’est jamais comblé: il se lasse, il devient paresseux, il devient un cœur sans amour. La lassitude du coeur. Pensons à cela ».

Le pape a invité à un examen de conscience : « ai-je un coeur lassé, qui veut seulement s’installer, avoir des choses matérielles, un beau compte en banque, etc ? Ou un coeur "inquiet", qui cherche toujours plus les choses qu’il ne peut avoir, les choses du Seigneur ? Cette inquiétude, il faut toujours en prendre soin ».

Un corps lumineux

En outre, « l’intention du cœur » se reflète sur le corps: un « cœur qui aime » rend le corps « lumineux », un « cœur mauvais » le rend « sombre ». C’est de ce contraste lumière-ténèbres que dépend « le jugement sur les choses » : un « cœur de pierre », attaché « au trésor de la terre », à « un trésor égoïste », fera naître « la haine » et « les guerres ».

Au contraire, le cœur qui suit le Seigneur reçoit « la lumière pour connaître et juger selon le vrai trésor : sa vérité. Le Seigneur change le cœur pour qu'il cherche le vrai trésor et [que les hommes deviennent] des personnes lumineuses et non des personnes de ténèbres ».

Le pape a invité à demander « la grâce d’un coeur nouveau », un « cœur de chair » : « que tous ces morceaux de cœur qui sont de pierre, le Seigneur les rende humains, [remplis de] cette inquiétude, de cette bonne anxiété [qui permet] d’aller de l’avant, en le cherchant et en se laissant chercher par Lui ».



La prière n'est pas de la magie
Homélie du matin, 20 juin 2013

Anne Kurian

ROME, 20 juin 2013 (Zenit.org) - « La prière n’est pas de la magie », déclare le pape François : elle ne consiste pas en un flot de paroles, mais en une relation avec un « Père ».

Le pape a célébré la messe ce matin, 20 juin 2013, à la Maison Sainte-Marthe, en présence de collaborateurs de la Congrégation pour l’éducation catholique et des Musées du Vatican.

Selon L’Osservatore Romano et Radio Vatican, le pape a commenté l’Evangile du jour, où Jésus enseigne la prière du Notre Père (Mt 6,7-15).

Ne pas gaspiller ses paroles

Il a précisé d’abord le mode particulier de la prière chrétienne : « ne pas gaspiller ses paroles, ne pas faire de bruit », éviter « le bruit de la mondanité, les rumeurs de la vanité ». Le chrétien « ne doit pas aller à Dieu avec tant de paroles » car « Il sait tout ».

Le sorcier au contraire se répand en paroles pour guérir : c’est la façon « païenne ». Mais « la prière n’est pas une chose magique, on ne fait pas de magie avec la prière ».

Puis le pape s’est arrêté sur la première parole du Notre Père : le « Père », c’est « la clé de la prière ». « Sans dire, sans sentir cette parole on ne peut pas prier » : « qui est-ce que je prie ? Dieu tout-puissant ? Trop lointain. Je ne le sens pas. Jésus non plus ne le sentait pas. Dieu cosmique ? Un peu habituel, aujourd’hui, non ?... prier le Dieu cosmique, cette modalité polythéiste qui se répand dans la culture… »

Le chrétien prie « le Père » : c’est « une parole forte » qui invite le croyant à « prier celui qui l’a engendré, qui lui a donné la vie ». Dieu n’a pas donné la vie « à tous : à tous c’est trop anonyme ». Il l’a donnée « à toi. A moi ».

La prière chrétienne

Dieu Père, c’est aussi « celui qui accompagne [l’homme] sur son chemin : il connaît toute sa vie. Tout : ce qui est bon et ce qui n’est pas si bon. Il connaît tout ». L’homme est appelé à lui confier « ses anxiétés, ses préoccupations : le Père sait de quoi [il a] besoin ». Ce « Père » est « très proche », il « embrasse l’homme ».

« Notre Père » : si le chrétien « ne commence pas la prière avec cette parole, non pas du bout des lèvres, mais du cœur », il « ne peut pas prier en chrétien ».

« Père » c’est aussi la parole du fils prodigue en retournant chez lui. Et ce père « le voit venir et va au-devant de lui », se « jette à son cou », « pour tomber sur lui plein d’amour ». « Père, j’ai péché » : c’est « la clé de toute prière, se sentir aimé par un père ».

Mais un autre mot accompagne le mot « Père » : il s’agit de « notre ». Le chrétien n’est « pas enfant unique », et s’il ne « peut pas être frère », il peut « difficilement devenir enfant de ce Père, car Il est le Père de tous : le [sien], bien sûr, mais aussi celui des autres, de [ses] frères ».

Pas de prière sans pardon

Dans ce contexte, celui qui n’est pas « en paix avec ses frères », ne peut pas dire « Père », comme le Christ le précise : « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes ».

« Il est si difficile de pardonner aux autres, c’est vraiment difficile », car l’homme a toujours un « regret intérieur », une tentation de « rendre la faveur » ou même que son ennemi « aille en enfer ».

Mais même s’il lui est « difficile de dire « Père » quand quelqu’un le fait souffrir », « on ne peut pas prier avec des ennemis dans le cœur : on ne peut pas prier ».

Pour aider à prier, « Jésus a promis l’Esprit-Saint : c’est Lui qui enseigne, de l’intérieur, du coeur, comment dire ‘Père’ et comment dire ‘notre’, en faisant la paix avec tous », a conclu le pape.





Sans la bonté, les préceptes moraux sont stériles
Homélie du matin, 19 juin 2013

Anne Kurian

ROME, 20 juin 2013 (Zenit.org) - Parmi les différentes sortes d’hypocrisie dans l’Eglise, le pape condamne l’éthique « sans bonté », qui à force de préceptes rend la Parole de Dieu « inféconde ».

C’est ce qu’il a déclaré lors de la messe qu’il a célébrée hier, mercredi 19 juin, en présence d’employés de la Congrégation pour les évêques et du Conseil pontifical pour la famille, à la Maison Sainte-Marthe.

L’intelligence de trouver Dieu

Le pape a centré son homélie sur l’hypocrisie dans l’Eglise, soulignant quatre épisodes évangéliques où « le Seigneur parle contre les hypocrites » : les deux premiers épisodes représentent les hypocrites qui utilisent « la casuistique » : il s’agit des pharisiens qui demandent au Christ s’il est permis de payer l’impôt à César (Mt 22, 15-22) et des saducéens qui lui soumettent le cas de la femme sept fois veuve (Mt 22, 24-30).

Pour le pape, ces catégories d’hypocrites « utilisent la voie de la casuistique » pour « faire tomber Jésus dans un piège » : ce sont « les hypocrites de la casuistique, les intellectuels de la casuistique », qui « n’ont pas l’intelligence de trouver, d’expliquer Dieu »; ils restent seulement dans la « casuistique: là on peut, là on ne peut pas». Ce sont « des chrétiens intellectuels sans talents ».

L’éthique sans bonté

Le troisième épisode se situe au chapitre 23 de Matthieu, où le Christ se tourne vers les pharisiens : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le Royaume des cieux devant les hommes ; vous-mêmes n'y entrez pas, et ceux qui essayent d'y entrer, vous ne leur permettez pas d'entrer ! ».

Ceux-là utilisent la voie des préceptes, et à force de préceptes « la parole de Dieu ne semble pas féconde ». Ils « amènent le peuple de Dieu sur une voie sans issue. Ce sont des éthiciens sans bonté. Ils ne savent pas ce qu’est la bonté. Ce sont des éthiciens – il faut faire ceci, ceci, ceci – remplis de préceptes » mais « sans bonté ».

Ces mêmes hypocrites empruntent également « la route de la vanité », « à tel point qu’ils finissent par se rendre ridicules » : ils se « drapent pour faire semblant d’être majestueux, parfaits » mais ils n’ont « pas le sens de la beauté. Ils parviennent seulement à une beauté de musée ».

L’hypocrisie qui touche au sacré

Enfin, la quatrième sorte d’hypocrisie est illustrée en Mt 6, 1-6. 16-18 : « le Seigneur parle d’une autre classe d’hypocrites, ceux qui touchent au sacré… il parle du jeûne, de la prière et de l’aumône : les trois piliers de la piété chrétienne, de la conversion intérieure que l’Eglise propose dans le carême. Sur cette voie il y a des hypocrites, qui se pavanent en jeûnant, en rendant l’aumône, en priant ».

Cette hypocrisie est la forme la plus grave : « quand l’hypocrisie arrive à ce point, dans la relation avec Dieu [ces hypocrites] sont assez proches du péché contre l’Esprit-Saint. Ils ne connaissent rien à la beauté, à l’amour, à la vérité; ils sont petits, vils ».

La route alternative

Le pape propose une « route alternative » dans la première lecture (2 Co 9, 6-11) où Paul « parle de largesse, de joie. Tous les chrétiens ont la tentation de l'hypocrisie. Tous. Mais [ils ont] aussi la grâce, la grâce qui vient de Jésus Christ, la grâce de la joie, la grâce de la magnanimité, de la largesse ».

« L’hypocrite ne connaît pas la joie, ne connaît pas la largesse, ne connaît pas la magnanimité ». Ils fait « du mal à tous » dans l’Eglise et il a une attitude suffisante : « Seigneur, je fais tout cela… je fais partie d’une association... ». Il est le contraire de l’« icône si belle du publicain qui prie ainsi : ‘aie pitié de moi Seigneur, je suis un pécheur’ ». (Lc 18, 9-14).

Cette humble prière, « c’est la prière que [le croyant] doit faire tous les jours, dans la conscience qu’il est pécheur, mais avec des péchés concrets, non pas théoriques », a conclu le pape en invitant le chrétien à demander au Seigneur « qu’il le sauve de toute hypocrisie et lui donne la grâce de l'amour, de la largesse, de la magnanimité et de la joie ».



Aimer ses ennemis, c'est "une bonne affaire"
Homélie du matin

Anne Kurian

ROME, 18 juin 2013 (Zenit.org) - L’amour pour les ennemis « rend pauvre » à l'image de Jésus « qui est venu à l’homme et s’est fait pauvre ». Si « selon les critères du monde ce n’est pas une bonne affaire », cependant « cette pauvreté est semence de fécondité et d’amour pour les autres ».

C’est ce qu’a déclaré le pape François au cours de la messe qu’il a célébrée ce matin, mardi 18 juin 2013 à la Maison Sainte-Marthe, en présence d’un groupe de collaborateurs de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège et des Musées du Vatican.

Selon Radio Vatican et L’Osservatore Romano, le pape a commenté l’Evangile du jour où Jésus exhorte ses apôtres : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5,43-48).

Comment aimer ses ennemis qui « prennent la décision de faire un bombardement et de tuer tant de personnes ? » ou ceux qui « par amour de l’argent empêchent les médicaments de parvenir aux personnes âgées et les laissent mourir ? », ou encore ceux qui cherchent seulement « leur propre intérêt, leur propre pouvoir et font tant de mal ? ».

« C’est une chose difficile que d’aimer son ennemi », mais Jésus le demande : c’est la « mise à jour de la loi », de la loi sur le mont Sinaï à la loi sur le mont des Béatitudes.

Une bonne affaire

L’amour pour les ennemis « appauvrit » celui qui le pratique, il le « rend pauvre » comme Jésus « qui est venu à l’homme, s’est abaissé et s’est fait pauvre ».

« Si l’ennemi rend plus pauvre, selon les critères du monde, ce n’est pas une bonne affaire ». Mais c’est « la route que Jésus a suivie », qui de riche s’est fait pauvre : « dans cet abaissement de Jésus, réside la grâce qui justifie tous les hommes, qui les rend riches ».

C’est le « mystère du salut » : « avec le pardon, avec l’amour des ennemis, [le chrétien] devient plus pauvre : l’amour l’appauvrit, mais cette pauvreté est semence de fécondité et d’amour pour les autres. Tout comme la pauvreté de Jésus est devenue grâce de salut pour tous, richesse… ».

Pour aimer, il faut prier

Pour aimer ses ennemis, Jésus enseigne « deux choses » : il s’agit d’abord de regarder vers le Père qui « fait se lever le soleil sur les bons et les méchants » et qui « fait tomber la pluie sur les justes et les injustes ». Dieu « a de l’amour pour tous ». Et Jésus demande d’être « parfaits comme est parfait le Père Céleste », « d’imiter le Père avec cette perfection de l’amour ».

Pour aimer ses ennemis, il faut aussi « prier » : le croyant qui « prie pour celui qui le fait souffrir » reçoit « l’huile » du Seigneur, qui « prépare son cœur à la paix ».

« Prier ! C’est ce que Jésus conseille : ‘Priez pour vos ennemis ! Priez pour ceux qui vous persécutent ! Priez !’. Dire à Dieu : ‘Change son cœur. Il a un cœur de pierre, mais change-le, donne-lui un cœur de chair’ ».

Quand le rapport s’inverse

Le pape a invité à un examen de conscience : « Est-ce que je prie pour mes ennemis ? Est-ce que je prie pour ceux qui ne me veulent pas du bien ? Si la réponse est ‘oui’, alors: ‘Continue, prie plus, c’est une bonne route’. Si la réponse est ‘non’, le Seigneur dit : ‘Mon pauvre. Toi aussi tu es l’ennemi d’autres !’ ».

Le rapport peut en effet s’inverser : « nous aussi nous devenons si souvent les ennemis des autres : nous ne voulons pas leur bien ».

Il n’est « pas facile » d’aimer son ennemi : le baptisé pense parfois « que Jésus en demande trop : Laissons cela aux religieuses cloîtrées… laissons cela pour quelque âme sainte, mais pour la vie commune ça ne marche pas ».

Pourtant, « il faut le faire », aussi grosse que soit la faute de son ennemi : « Sinon vous êtes comme les publicains, comme les païens. Vous n’êtes pas chrétiens ». Sinon, c’est « la vengeance, œil pour œil, dent pour dent », qui se perpétue.

Pour conclure, le pape a invité les personnes présentes à offrir la messe pour « leurs ennemis, pour ceux qui ne leur veulent pas de bien, ceux qui ne les aiment pas » : « Que le Seigneur enseigne cette sagesse si difficile, mais si belle car elle fait ressembler au Père, et au Fils, à Jésus, qui dans son abaissement s’est fait pauvre pour enrichir [l’homme], par sa pauvreté ».



La vie chrétienne? Jamais un long fleuve tranquille
Homélie du matin, 15 juin 2013

Anne Kurian

ROME, 17 juin 2013 (Zenit.org) - Tout comme « la vie chrétienne n’est pas une thérapie terminale pour rester en paix jusqu’au ciel », la paix chrétienne « n’est pas une paix tranquille » mais une paix « inquiète », souligne le pape François.

Radio Vatican et L’Osservatore Romano rapportent des extraits de l’homélie du pape, prononcée lors de la messe du samedi 15 juin au matin, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

Il ne peut rester immobile

Le pape a commenté la première lecture (2Co 5, 14-21), où « il semble que Paul part à toute vitesse. Il agit avec une certaine rapidité. L’amour du Christ nous possède, nous pousse, nous presse. Et c’est cela la vitesse de saint Paul : quand il voit l’amour du Christ, il ne peut rester immobile ».

Paul est un homme « pressé », dans « l’anxiété de dire quelque chose d'important : il parle du oui de Jésus, de l’œuvre de réconciliation faite par Jésus ».

Les philosophes « disent que la paix est une certaine tranquillité dans l'ordre. Tout est ordonné, tranquille. Cela n’est pas la paix chrétienne. La paix chrétienne est une paix inquiète, ce n’est pas une paix tranquille. C’est une paix inquiète qui va de l’avant pour porter ce message de réconciliation. La paix chrétienne pousse à aller de l’avant et c’est le commencement, la racine du zèle apostolique ».

De même, « la vie chrétienne n’est pas une thérapie terminale pour rester en paix jusqu’au ciel. La vie chrétienne se vit sur la route, sur la vie, avec cette hâte de Paul. L’amour du Christ possède, pousse, presse » le croyant, avec cette « émotion » de voir combien « Dieu aime » l’homme.

Le zèle apostolique ne consiste pas à devenir « prosélytes » ni à « faire des statistiques » sur l’augmentation des catholiques : « Les statistiques sont bonnes, elles aident, mais devenir des prosélytes n’est pas ce que Dieu attend [des baptisés] ».

La hâte du message chrétien

« Ce que le Seigneur veut, c’est l'annonce de la réconciliation, qui est le noyau de son message : Christ s’est fait péché pour moi et les péchés sont là, dans son corps, dans son âme. Ceci rend fou mais c’est beau : c’est la vérité. C’est le scandale de la croix ».

Dans la lettre de saint Paul le terme réconciliation revient « cinq fois », comme « un refrain » pour redire que « Dieu a réconcilié [l’homme] avec lui, en Christ ». Saint Paul « parle avec force et tendresse quand il dit : je suis un ambassadeur du Christ ». Puis il semble s’agenouiller : « Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » comme s’il demandait de « baisser les défenses » pour se laisser réconcilier avec Dieu.

La « hâte » de Paul fait penser à celle de Marie qui, « après avoir reçu l’annonce de l’ange, part en hâte pour aider sa cousine. C’est la hâte du message chrétien. Ici le message est celui de la réconciliation ».

Qu’est-ce que cette réconciliation ? Elle ne consiste pas à « réunir différentes parties » mais « la vraie réconciliation est que Dieu en Christ a pris sur lui les péchés et s’est fait péché pour [l’homme] ».

Un pilier de la vie chrétienne

Ainsi, lorsque le chrétien va se confesser, il ne s’agit pas seulement de « dire son péché » et d’obtenir le pardon de Dieu. Il s’agit de « rencontrer Jésus-Christ » et de lui dire : « je t’ai fait péché encore une fois. Ça lui plaît, car ça a été sa mission : se faire péché pour [l’homme], pour le libérer ».

C’est « le mystère qui faisait avancer Paul avec zèle apostolique », un mystère « si merveilleux ». La vie chrétienne « grandit sur ce pilier » et elle est dévaluée si elle est réduite au fait que « le chrétien doit faire ceci et grandir en cela ».

Il s’agit au contraire d’arriver « à cette vérité qui met en marche, à cet amour qui est à l’intérieur de la vie chrétienne : l'amour du Père qui en Christ réconcilie le monde. C’est Dieu en effet qui réconcilie à soi le monde en Christ, en n’imputant pas aux hommes leurs fautes et en leur confiant la parole de réconciliation. Christ les a réconciliés. C’est l’attitude du chrétien, c’est la paix du chrétien ».

Pour conclure, le pape a encouragé à demander la grâce que le « Seigneur donne cette hâte pour annoncer Jésus ; qu’il donne la sagesse chrétienne, qui naît de son côté transpercé par amour ».

 
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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeVen 28 Juin 2013, 12:30

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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeDim 30 Juin 2013, 06:05

La tentation de descendre de la croix
Homélie du matin, 28 juin 2013


Anne Kurian
ROME, 29 juin 2013 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) - Parfois « les choses deviennent si obscures, il y a tant d’obscurité », que le croyant a « envie de descendre de la Croix », a constaté le pape François durant la messe qu’il a célébrée hier, 28 juin 2013, à Sainte-Marthe.
Or le Seigneur intervient « toujours » dans la vie de l’homme, « Il est impliqué, mais Il le fait à sa façon et quand Il pense que c’est le mieux » : il s’agit de garder « patience jusqu’au bout », a-t-il ajouté.
Radio Vatican et L’Osservatore Romano rapportent des extraits de l’homélie que le pape a prononcée en présence d’employés de la Direction de santé et d’hygiène du Vatican.
La tentation de descendre de la croix
Parfois « les choses deviennent si obscures, il y a tant d’obscurité », que le croyant a « envie de descendre de la Croix », a fait observer le pape. Mais c’est justement « à ce moment précis, quand la nuit est la plus sombre, que l’aurore est proche ».
Et quand l’homme descend de la croix, il le fait toujours « cinq minutes avant que ne vienne la révélation, la libération, dans le moment de l’impatience la plus grande ».
« Jésus, sur la croix, entendait qu’ils le défiaient : ‘Descends, descends ! Viens !’. » Il s’agit de garder « patience jusqu’au bout », tout comme Dieu « est patient » avec l’homme.
Le Seigneur intervient « toujours » dans la vie de l’homme, « Il est impliqué, mais Il le fait à sa façon et quand Il pense que c’est le mieux. Il dit seulement ce qu’il a dit à Abraham : ‘marche en ma présence et sois parfait’, sois irréprochable, c’est le mot juste. »
« C’est le chemin avec le Seigneur et Il intervient, mais [l’homme doit] attendre, attendre le moment, en marchant toujours en sa présence et en cherchant à être irréprochable. »
Entre scepticisme et impatience
Le pape a fait remarquer que « le Seigneur entre lentement dans la vie d’Abraham », qui a 99 ans quand il lui promet un fils, dans la première lecture (Gn 17,1.9-10.15a.16-22). Au contraire dans l’Evangile, Il entre « immédiatement » dans la vie du lépreux, que Jésus touche (Mt 8,1-4).
« Quand le Seigneur vient, il ne le fait pas toujours de la même manière. Il n’existe pas un protocole d’action de Dieu dans la vie » de l’homme, cela « n’existe pas ». « Le Seigneur choisit toujours sa façon d’entrer dans la vie … une fois il le fait d’une certaine façon, une autre fois différemment ». Mais « toujours il y a cette ren-contre entre [l’homme] et le Seigneur ».
« Tant de fois [le Seigneur vient] lentement », à tel point que l’homme « risque de perdre un peu patience : ‘Mais Seigneur, quand ?’ ». Il « prie et prie … mais Son intervention ne vient pas ».
Parfois aussi, la promesse de Dieu semble « si grande » que l’homme est « un peu incrédule, un peu sceptique », et comme Abraham il sourit : « un peu de scepticisme : ‘Mais comment moi, à presque 100 ans, j’aurai un fils et ma femme à 90 ans aura un fils ?’ ».
« Combien de fois, quand le Seigneur ne vient pas, ne fait pas le miracle » et ne fait pas ce que le croyant voudrait qu’Il fasse, ce dernier devient « soit impatient, soit sceptique ».
La patience de Dieu
Or « Dieu ne fait rien, aux sceptiques il ne peut rien faire. Le Seigneur prend son temps ». Mais de la même façon que Dieu « a tant de patience dans sa relation [avec l’homme] », le baptisé également est appelé à « avoir de la patience : Lui il en a! Il attend ! et il attend [chacun] jusqu’à la fin de la vie ! Pensons au bon larron, qui à la fin, à la toute fin, a reconnu Dieu ».
« Le Seigneur chemine avec [l’homme], mais tant de fois il ne se fait pas voir, comme dans le cas des disciples d’Emmaüs. Le Seigneur est impliqué dans la vie [de l’homme] – cela est sûr » mais « tant de fois » l’homme « ne le voit pas. Cela demande de la patience ».
C’est « le mystère de la patience de Dieu, qui sur le chemin », marche « au rythme » de l’homme : « demandons cette grâce au Seigneur, a conclu le pape : marcher toujours en sa présence, en cherchant toujours à être irréprochables ».


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MessageSujet: Re: De notre Ami Paul textes du Pape François   De notre Ami Paul textes du Pape François Icon_minitimeMar 02 Juil 2013, 03:44


Le pape lance une enquête sur la banque du Vatican

L'arrestation d'un prélat pour blanchiment met en lumière les pratiques douteuses de l'institution

L'arrestation, vendredi 28 juin, d'un prélat italien pour corruption va-t-elle accélérer la réforme attendue de la banque du Vatican, voire précipiter sa disparition ? Nunzio Scarano, un religieux de 61 ans, membre de l'administration du patrimoine du siège apostolique, qui gère les biens du Vatican, et détenteur de plusieurs comptes à l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR) est accusé d'avoir tenté de faire entrer clandestinement en Italie 20 millions d'euros venus de Suisse. Il a été écroué. Ses complices, un carabinier travaillant pour les services secrets italiens et un intermédiaire financier ont également été interpellés.
Le prêtre est en outre accusé d'avoir détourné 560 000 euros d'un de ses comptes à la banque du Vatican pour les déposer sur un compte bancaire italien afin de rembourser un crédit immobilier. D'autres enquêtes sont en cours pour déterminer " l'origine des importantes sommes d'argent et biens immobiliers de Nunzio Scarano ", a précisé le parquet de Rome. Le Vatican a souligné que le prélat avait été suspendu de ses fonctions " depuis environ un mois, quand ses supérieurs ont su qu'il était l'objet d'une enquête " et assuré la justice italienne de sa " pleine collaboration ".
Ce nouveau scandale impliquant un responsable du Vatican a été mis à jour dans le cadre d'enquêtes ouvertes en 2010 par la justice italienne sur le fonctionnement général de l'IOR, soupçonné de blanchiment d'argent. Son président, Ettore Gotti Tedeschi, avait fini par être limogé en mai 2012.
" Tolérance zéro "
Depuis quelques années, sous la pression des autorités internationales chargées de lutter contre le blanchiment d'argent, le Vatican a entrepris un effort de transparence dans la gestion de cette banque impliquée depuis les années 1980 dans divers scandales financiers. Amorcée sous Benoît XVI, cette politique a donné lieu à de fortes tensions entre responsables de l'Eglise catholique, certains se montrant en désaccord avec une stratégie susceptible de révéler des pratiques frauduleuses, telles que celles reprochées aujourd'hui à M. Scarano.
Après avoir mis en place une autorité d'information financière, dirigée par un laïc suisse, spécialiste de la lutte antiblanchiment, Benoît XVI avait désigné, quelques jours avant sa renonciation, en février, un nouveau président à la tête de la " banque du pape ". Ce juriste allemand, Ernst von Freyberg, s'est fixé un objectif de " tolérance zéro " envers toute transaction suspecte et s'est engagé à vérifier chacun des 19 000 comptes de l'IOR, qui appartiennent principalement à des religieux et religieuses.
Le pape François a franchi, mercredi 26, un nouveau palier dans cette volonté de remise au pas de la banque. Par un décret manuscrit et personnel, il a créé une " commission référente ", composée de cinq personnes de confiance qui auront toute latitude pour enquêter sur le fonctionnement de l'IOR. Les enquêteurs, parmi lesquels le cardinal français Jean-Louis Tauran, auront accès aux documents habituellement couverts par le secret, a précisé le pape, qui souhaite " ajuster la - banque - et ses activités aux exigences du temps et aux principes de l'Evangile ".
Ce groupe devra lui communiquer ses informations régulièrement et lui faire des propositions à l'automne sur le devenir de l'institution, dont l'existence même a été mise en cause par des responsables de la curie ces derniers mois. Dans une de ses formules dont il est coutumier, le pape François lui-même a dernièrement jeté le doute sur l'opportunité pour l'Eglise de continuer à gérer une telle institution : " Saint-Pierre n'avait pas de compte en banque ", a-t-il lancé, le 15 juin, lors de sa messe matinale. Le dossier de l'IOR est, semble-t-il, l'un de ceux pour lequel le pape François, attendu sur des réformes de structures, veut aller le plus vite.


Stéphanie Le Bars
© Le Monde
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