Samedi 21 mai 2011
(P 480, LT 151)
Le bon Père nous a parlé surtout de l'union avec Jésus et de la beauté de notre vocation. Il nous a montré tous les avantages de la vie religieuse, en particulier de la vie contemplative. Il nous a donné une comparaison qui m'a charmée.
Voyez, nous disait-il, les chênes de nos campagnes comme ils sont de travers, ils poussent des branches à droite, à gauche, rien ne les arrête, aussi n'arrivent-ils jamais à une grande hauteur. Au contraire, regardez les chênes des forêts, qui sont pressés de tous côtés, ils ne voient le jour que d'en haut. Ils ne voient que le Ciel, aussi toute leur force se tourne de ce côté, et bientôt ils atteignent une hauteur prodigieuse. Dans la vie religieuse, l'âme comme le jeune chêne se trouve pressée de tous côtés par sa règle, tous ses mouvements sont gênés, contrariés par les arbres de la forêt... mais elle a du jour quand elle regarde le Ciel, là seulement elle peut reposer sa vue, jamais de ce côté elle ne doit craindre de trop monter.
2 juillet (P 482, LT 152)
Quand je suis auprès du Tabernacle je ne sais dire qu'une seule chose à Notre Seigneur : Mon Dieu, vous savez que je vous aime. Et je sens que ma prière ne fatigue pas Jésus ; connaissant l'impuissance de sa pauvre petite épouse, il se contente de sa bonne volonté.
Marie Reine