Nous voyons combien dans notre monde d'aujourd'hui où de nombreuses valeur chrétienne ont disparue par volontarisme de la franc maçonnerie, nous ne connaissons plus où nous devons puiser nos sources de vérités tant il y a de contradictions multiples au sein même de notre sainte mère l'église.
De nombreux théologiens se chamaillent entre eux pour dire je détiens la vérité
Aussi devraient ils relire les écrits de saint Bonaventure où on y trouve un joyau de témoignage de dévotion à L'esprit Saint.
Oui, ces écrits sont sans comparaisons avec nos tromperies que l'on nous assènes quotidiennement.
Nous voyons dans ce cours extrait du traité du saint Esprit de Monseigneur Gaume, une piste à suivre pour chacun d'entre nous
«Voulez-vous savoir, dit l’illustre évêque de Poitiers (Le Cardinal Pie),>>
<< de quel côté les hommes sensés doivent porter de préférence leurs études, leurs recherches et tout le mouvement de leur travail intellectuel ; sur quelles matières les écrivains religieux et surtout les guides spirituels des peuples doivent concentrer leurs controverses, leurs démonstrations, leurs enseignements ; enfin à quels sujets de méditations, à quel choix de contemplations et de prières doivent s’adonner avec plus de prédilection les âmes vraiment aimées de Dieu ? Regardez de quel côté l’erreur dirige ses attaques, ses négations, ses blasphèmes. Ce qui est attaqué, nié, blasphémé dans chaque siècle, c’est là principalement ce que ce même siècle doit défendre, doit affirmer, doit confesser. Où abonde le délit, il faut que la grâce surabonde. Aux obscurcissements de l’esprit, aux refroidissements du coeur, il faut opposer un surcroît de lumière, une recrudescence d’amour. Amoindrie, déformée, paralysée dans un certain nombre d’âmes, il faut que la vérité devienne plus intacte, plus correcte, plus agissante dans les autres. Quand le monde conteste, c’est alors que l’Eglise scrute,
[b]qu’elle approfondit, qu’elle précise, qu’elle définit, qu’elle proclame. A mesure qu’on le contredit davantage, son enseignement s’amplifie et se développe, s’illumine et s’enflamme. L’amour de la doctrine, la passion de la vérité s’échauffent dans les coeurs fidèles ; et le dépôt sacré, loin de subir aucune diminution, produit alors au grand jour tout le trésor de ses richesses.» Troisième instruction synodale
Une vaste conspiration semble ourdie de nos jours pour méconnaître l’action divine dans le monde. Dieu est banni du droit public des nations, il est banni de la philosophie, de l’histoire, des sciences, des arts ; il est banni de l’éducation et du foyer domestique ; il est banni de la religion elle-même et c’est l’opprobre de la civilisation libérale, d’avoir engendré ces sectes hideuses dont le symbole se réduit, en dernière analyse, à une formule plus ou moins brutale de l’athéisme. Des catholiques eux-mêmes se sont laissés, dans une certaine mesure, prendre aux pièges du naturalisme politique et scientifique. N’avons-nous pas vu des plumes dévouées à l’Église nous vanter intrépidement les gouvernements sans culte et sans Dieu comme les gouvernements modèles, les instruments prédestinés de la diffusion des lumières et des conquêtes du progrès ?
N’avons-nous pas vu des historiens rattachés, ce semble, au catholicisme par d’étroites affinités, vouloir effacer des annales de l’humanité les pages que Dieu y a écrites de Sa main, et aller, pour courtiser les préjugés de la foule, jusqu’à séculariser l’histoire ?
« Le livre de Mgr Gaume heurte de front toutes ces erreurs, non qu’il les combatte une à une et pour ainsi dire au corps à corps>>
extrait du livre << traité du saint esprit >>[/b]