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| Saint du Mois de Juin 2012 | |
| | Auteur | Message |
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marielle Animateurs
| Sujet: Saint du Mois de Juin 2012 Ven 01 Juin 2012, 01:22 | |
| vendredi 01 juin 2012
Saint(s) du jour
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Saint Caprais, solitaire à l'île de Lérins († 430) St Crescentien, soldat romain, martyr (IVe s.) St Denys de Glouchitsa, hésychaste († 1437) St Firmos (IVe s.) St Flour (IIe s.) St Ignace de Onia, abbé à Onia, près de Burgos († 1057) St Révérien, évêque et martyr († 273) St Ronan (ou Renan), ermite (VIe s.) St Syméon de Trèves, ermite († 1036) St Thespésios, martyr en Cappadoce (IIIe s.) Bx Ferdinand Ayala et son compagnon, Alphonse Navarrete, martyrs au Japon († 1617) Bx John Storey, martyr en Angleterre († 1561) St Justin, martyr († c. 165)Mémoire[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Justin est né vers 100 en Samarie. Il chercha Dieu à travers l'étude de la philosophie avant de découvrir les Évangiles, se convertit et commença à évangéliser en ouvrant une école à Rome. Il écrivit de nombreux ouvrages sur le christianisme. Il fut arrêté et décapité à Rome vers 165 pour ne pas avoir renié sa foi. Il est le patron des philosophes. St Pamphile de Césarée, prêtre et martyr († 308)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Pamphile naquit à Béryte, en Phénicie, de l'une des premières familles de la province. Devenu prêtre de l'Église de Césarée, après de brillantes et profondes études aux écoles d'Alexandrie, il fut l'un des beaux modèles de l'alliance de la philosophie avec le dogme chrétien. Nul ne sut mieux unir l'amour de la science à ces vertus évangéliques qui font le caractère des vrais disciples de Jésus Christ.
Pamphile s'était formé une immense bibliothèque composée des meilleurs auteurs, surtout ecclésiastiques ; il n'avait pour but de ses études que la défense de la foi. On doit à cet homme illustre la correction de la version de la Sainte Écriture dite des Septante ; c'est de sa bibliothèque précieuse que l'historien Eusèbe, son disciple, tira tous les documents dont il se servit pour écrire son histoire des premiers siècles.
À tous ses travaux intellectuels, Pamphile ajoutait les exercices de la piété et de la pénitence. Son seul bien, c'étaient ses livres ; il avait distribué aux pauvres tout son riche patrimoine et vivait dans la solitude, se reposant du poids du jour par les prières de la nuit.
Le pieux savant était préparé aux saints combats du Christ. Arrêté comme l'un des principaux docteurs chrétiens, au temps de la persécution de l'empereur Maximin Daïa, il comparut devant le gouverneur. Les promesses et les séductions n'ayant aucun succès, il fallut en venir aux menaces et aux tortures. Pamphile fut inébranlable. On lui déchire les côtes avec des ongles de fer ; il est flagellé si affreusement, qu'on est obligé de le transporter, épuisé de sang et demi-mort, dans sa prison. Le gouverneur attendait que les plaies du martyr fussent fermées pour renouveler le supplice, quand il devint lui-même victime de la férocité de l'empereur, qui le condamna à mort : juste châtiment de ses crimes et de ses débauches, qui l'avaient rendu odieux à tous. Sous le nouveau gouverneur, Pamphile demeura quelques temps oublié dans sa prison, et il en profita pour écrire de savants ouvrages. Il y avait deux ans qu'il souffrait pour la foi, quand il fut condamné avec plusieurs autres chrétiens. L'exécution eut lieu en l'an 308, sur le soir, et le corps resta toute la nuit exposé à l'endroit même du supplice. Mais aucun animal ne s'étant approché pendant la nuit pour le dévorer, les fidèles purent lui donner une sépulture honorable. Ce philosophe chrétien, émule de saint Justin, de saint Lucien et de tant d'autres, avait consommé son martyre.Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Sts Bernard, Marie et Grâce, martyrs (c. 1180)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Enfants d'Almanor, le calife musulman de Lérida en Catalogne, ils portaient respectivement les noms maures d'Achmed, de Zoradia et de Zaïda. Achmed fut converti au christianisme et devint, sous le nom de Bernard, moine cistercien à Poblet (Populetum) près de Tarragone. À son tour, il convertit ses deux sœurs, qui rejoignirent également l'ordre de Citeaux. Pour avoir essayé de convertir leur autre frère, Almanzor, tous trois furent dénoncés par ce dernier et livré au martyre in odium fidei (par haine de la foi). Ils sont les patrons d'Alcira en Espagne. | |
| | | christiane Animateurs
près de Lyon
| Sujet: Re: Saint du Mois de Juin 2012 Ven 01 Juin 2012, 03:59 | |
| merci beaucoup ! | |
| | | marielle Animateurs
| Sujet: Re: Saint du Mois de Juin 2012 Sam 02 Juin 2012, 05:13 | |
| samedi 02 juin 2012
Saint(s) du jour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Algise († 670) Caprais, Abbé de Lerins († 435) Constantin († 1819) Dimitrios de Philadelphie (16e s.) Érasme († 301) Eugène Ier, Pape (75e) († 657) Jean de Suceava (14e s.) Marin († 930) Nicéphore († 829) Nicolas le Pèlerin († 1094) Sts Pothin, évêque, sainte Blandine, vierge et leurs compagnons, martyrs à Lyon († 177) Saint Pothin fut le premier évêque de Lyon. Il venait de l'Asie, avait été formé à l'école de saint Polycarpe, évêque de Smyrne, et envoyé par lui dans les Gaules.
Pothin, après avoir gagné un grand nombre d'âmes à Jésus-Christ, fut arrêté sous le règne de Marc-Aurèle. Il était âgé de quatre-vingt-dix ans, faible et tout infirme ; son zèle et le désir du martyre soutenaient ses forces et son courage. Conduit au tribunal au milieu des injures de la populace païenne, il fut interrogé par le gouverneur, qui lui demanda quel était le Dieu des chrétiens : " Vous le connaîtrez si vous en êtes digne " répondit l'évêque. À ces mots, la multitude furieuse se précipite contre lui ; ceux qui étaient plus près le frappèrent à coups de pieds et à coups de poings, sans aucun respect pour son âge. Le vieillard conservait à peine un souffle de vie quand il fut jeté en prison, où il expira peu après.
Le récit du martyre des compagnons de saint Pothin est une des plus belles pages de l'histoire de l'Église des premiers siècles. Le diacre Sanctus supporta sans faiblir toutes les tortures, au point que son corps était devenu un amas informe d'os et de membres broyés et de chairs calcinées ; au bout de quelques jours, miraculeusement guéri, il se trouva fort pour de nouveaux supplices. Il ne voulait dire à ses bourreaux ni son nom, ni sa patrie, ni sa condition ; à toutes les interrogations il répondait : " Je suis chrétien ! " Ce titre était tout pour lui ; livré enfin aux bêtes, il fut égorgé dans l'amphithéâtre.
Maturus eut à endurer les mêmes supplices que le saint diacre ; il subit les verges, la chaise de fer rougie au feu, et fut enfin dévoré par les bêtes féroces.
Le médecin Alexandre, qui, dans la foule des spectateurs, soutenait du geste le courage des martyrs, fut saisi et livré aux supplices.
Attale, pendant qu'on le grillait sur une chaise de fer, vengeait les chrétiens des odieuses imputations dont on les chargeait indignement : " Ce ne sont pas, disait-il, les chrétiens qui mangent les hommes, c'est vous ; quand à nous, nous évitons tout ce qui est mal. " On lui demanda comment s'appelait Dieu : " Dieu, dit-il, n'a pas de nom comme nous autres mortels. "
Il restait encore le jeune Ponticus, âgé de quinze ans, et l'esclave Blandine, qui avaient été témoins de la mort cruelle de leurs frères ; Ponticus alla le premier rejoindre les martyrs qui l'avaient devancé ; Blandine, rayonnante de joie, fut torturée avec une cruauté particulière, puis livrée à un taureau, qui la lança plusieurs fois dans les airs ; enfin elle eut la tête tranchée
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saints Marcellin et Pierre Martyrs (+ 304 ou 305)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] De tous les cimetières suburbains de Rome, celui des saints Pierre et Marcellin, sur la voie Labicana, est le plus riche en peintures. Les pèlerins qui y venaient au IVème siècle pouvaient y lire l'inscription dans laquelle le pape Damase apportait un précieux témoignage sur la joie des martyrs face à la mort : " Marcellin, Pierre, écoutez le souvenir de votre triomphe. Quand j'étais enfant, le bourreau m'a raconté, à moi, Damase, que le persécuteur furieux avait ordonné de vous trancher la tête au milieu des broussailles, afin que personne ne pût retrouver votre sépulture. Joyeux, vous avez préparé celle-ci de vos propres mains. " L'empereur Constantin fit élever une basilique sous leur patronage et y fit enterrer sa mère sainte Hélène.Lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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| | | marielle Animateurs
| Sujet: Re: Saint du Mois de Juin 2012 Dim 03 Juin 2012, 23:06 | |
| lundi 04 juin 2012Saint(s) du jourSt François Caracciolo, Prêtre et co-fondateur des Clercs réguliers Mineurs (1563-1608) Ste Clotilde, reine des Francs (476-545) Adegrin († 939) Méthode († 1392) Métrophane († 315) Ninnoc († 467) Optat de Milev, Évêque († 384) Robert d'Uzès, Prêtre († 1296) St François Caracciolo, Prêtre et co-fondateur des Clercs réguliers Mineurs (1563-1608) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] François, de la famille Caracciolo, l'une des plus illustres du royaume de Naples, entra dès son enfance dans le chemin de la perfection, par l'amour de la pénitence et une tendre dévotion à la Sainte Vierge. Il récitait chaque jour le petit Office et le Rosaire et jeûnait tous les samedis en l'honneur de sa bonne Mère. Cependant, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans, il ne songeait point à quitter le siècle. Il fallut l'horrible maladie de la lèpre pour le détacher du monde et le décider à se donner à Dieu dans la vie religieuse. La Providence lui fit rencontrer bientôt deux vertueux prêtres, auxquels il se joignit pour l'établissement des Clercs réguliers Mineurs.
François, encore tout jeune, fut bientôt supérieur général de l'Ordre, qui prenait de rapides accroissements. Il profita de la liberté que lui donnait cette charge pour augmenter ses exercices de piété et de mortification. Trois fois la semaine il jeûnait au pain et à l'eau, portait habituellement un rude cilice, prenait toutes les nuits la discipline, et passait le temps du repos partie au pied du Très Saint-Sacrement et partie dans l'étude. Quand le sommeil le pressait, c'était souvent sur le marchepied de l'autel qu'il prenait le peu de repos qu'il accordait à la nature, et qui ne durait jamais plus de trois ou quatre heures. Il donnait sept heures chaque jour à la contemplation et à la méditation de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ami de la pauvreté, si on lui donnait des vêtements neufs, il les changeait avec les habits les plus usés des simples frères ; il évitait avec soin toutes les marques de distinction et d'honneur, disant : " Je n'en suis pas digne ; la Compagnie ne me supporte que par charité. " Il signait ordinairement ses lettres : François, pécheur.
Le Saint alla lui-même établir son Ordre à Madrid, en Espagne, où il obtint un succès extraordinaire ; il y fit trois voyages et s'acquit une telle réputation, qu'on ne l'appelait que le Prédicateur de l'amour divin. À toutes les instances du Pape Paul V, qui voulait l'élever aux dignités ecclésiastiques, il faisait répondre : " Je veux faire mon salut dans mon petit coin. "
Près de mourir, on l'entendait crier en se soulevant de son lit : " Seigneur Jésus, que vous êtes bon, Seigneur, ne me refusez pas ce précieux sang que vous avez répandu pour moi... Ô Paradis ! Ô Paradis !... " Après avoir fait ses adieux à ses frères, tenant le crucifix d'une main et l'image de Marie de l'autre, il mourut le 4 juin 1608, à l'âge de quarante-quatre ans, en disant : " Allons ! Allons ! - Et où ? lui répondit-on. - Au Ciel ! Au Ciel ! "
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. SAINTE CLOTILDE Reine des Francs(476-545)[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Sainte Clotilde était fille de Chilpéric, roi catholique d'une partie de la Bourgogne, et nièce du prince arien Gondebaud. Appelée par Dieu à la grande mission du salut de la France, elle fut élevée au palais de son oncle, assassin de sa famille. La mère de Clotilde avait déposé dans son cœur, avec la foi, les germes de la piété ; aussi, dans une cour hérétique, sut-elle résister à toutes les sollicitations de Gondebaud et conserver la foi de son baptême.
Clovis, roi des Francs, entendit parler de la beauté, des vertus et de toutes les grandes qualités de la jeune princesse et la fit demander en mariage à Gondebaud, qui n'osa la refuser. Le mariage eut lieu en 493. Clotilde comprit qu'elle n'avait été appelée à partager le trône d'un roi païen que pour remplir les vues de Dieu sur un peuple généreux mais non éclairé de la lumière de l'Évangile.
Elle eut soin de gagner les bonnes grâces d'un époux magnanime, mais violent et barbare ; elle usa de son influence pour lui parler de Jésus-Christ. Clovis l'écoutait avec intérêt ; toutefois, il ne se hâtait pas ; il lui permit cependant de faire célébrer le culte catholique dans le palais et consentit au baptême de son premier-né. Clotilde mettait sur la tête de cet enfant toutes ses espérances pour la conversion de son peuple, quand Dieu, dont les desseins sont impénétrables, le ravit à la terre. À la colère du roi, à ses reproches, la douce reine répondit : " Je remercie Dieu de ce qu'il m'a jugée digne de mettre au monde un fils qui est maintenant dans le Ciel. " Un second enfant fut baptisé encore et tomba malade. Nouvelle et plus terrible colère de Clovis ; mais les prières de Clotilde furent entendues, et Dieu envoya des Anges guérir tout à coup le petit agonisant. Le moment de la grâce était venu.
À la bataille de Tolbiac, après un choc terrible, les Francs pliaient, quand Clovis, dans une illumination soudaine, s'écria : " Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et tu seras mon Dieu ! " Le courage renaît à ses soldats et bientôt la victoire des Francs est complète. Peu après, Clovis était baptisé par saint Rémi, à Reims ; ce fut le signal du baptême de la nation entière.
Clovis mourut en 511, à l'âge de quarante-cinq ans, et Clotilde, dégoûtée du monde, éprouvée dans ses enfants, quitta bientôt la cour pour aller finir sa vie dans les larmes, les prières les aumônes, au fond d'un couvent. Prévenue du jour de sa mort, elle fit venir ses enfants, leur adressa ses dernières recommandations, et alla recevoir au Ciel sa récompense.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950. | |
| | | renaitre Webmestre
Age : 83 Laval France
| Sujet: Re: Saint du Mois de Juin 2012 Lun 04 Juin 2012, 02:07 | |
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| | | christiane Animateurs
près de Lyon
| Sujet: Re: Saint du Mois de Juin 2012 Lun 04 Juin 2012, 10:31 | |
| Merci beaucoup pour la vie de Clotilde ; c'était passionnant. | |
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| Sujet: Re: Saint du Mois de Juin 2012 | |
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| | | | Saint du Mois de Juin 2012 | |
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