Textes et commentaires de la Parole en ce 20 janvier
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Sujet: Textes et commentaires de la Parole en ce 20 janvier Ven 20 Jan 2012, 00:43
Vendredi, 2ème Semaine du Temps Ordinaire 1ère lecture : Loyauté de David envers le roi Saül, qui le poursuit (1S 24, 3-21) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Lecture du premier livre de Samuel
David avait été obligé de fuir devant Saül.Saül prit trois mille hommes, choisis dans tout Israël, et partit à la poursuite de David et de ses gens le long du Rocher des Bouquetins. Il arriva aux parcs à brebis qui sont en bordure de la route ; il y a là une caverne, où Saül entra pour se soulager. Or, David et ses hommes se trouvaient au fond de la caverne ; les hommes de David lui dirent :« C'est le moment,car le Seigneur t'a dit : 'Je livrerai ton ennemi entre tes mains, tu en feras ce que tu voudras.' »David vint couper furtivement le pan du manteau de Saül. Alors le cœur lui battit d'avoir coupé le pan du manteau de Saül.Il dit à ses hommes :« Que le Seigneur me préserve de faire une chose pareille à mon seigneur, au roi consacré, qu'il me préserve de porter la main sur lui, qui a été consacré par l'onction du Seigneur. »Et David interdit sévèrement à ses hommes de se jeter sur Saül.Celui-ci quitta la caverne et continua sa route.David se leva, sortit de la caverne, et lui cria :« Mon seigneur le roi ! »Saül regarda derrière lui.David s'inclina jusqu'à terre et se prosterna, puis il lui cria :« Pourquoi écoutes-tu les gens qui te disent : 'David te veut du mal' ? Aujourd'hui même, tes yeux ont vu comment le Seigneur t'avait livré entre mes mains dans la caverne ; pourtant, j'ai refusé de te tuer, je t'ai épargné et j'ai dit : 'Je ne porterai pas la main sur mon seigneur le roi, qui a été consacré par l'onction du Seigneur.'Regarde, père, regarde donc : voici dans ma main le pan de ton manteau. Puisque j'ai pu le couper, et que pourtant je ne t'ai pas tué, reconnais qu'il n'y a en moi ni méchanceté ni révolte. Je n'ai pas commis de crime contre toi, alors que toi,tu dresses des pièges pour m'enlever la vie.C'est le Seigneur qui sera juge entre toi et moi, c'est le Seigneur qui me vengera de toi,mais ma main ne te touchera pas ! Comme dit le vieux proverbe : 'La méchanceté sort des méchants.' C'est pourquoi ma main ne te touchera pas.Après qui donc le roi d'Israël s'est-il mis en campagne ? Après qui cours-tu donc ? Après un chien crevé, après une misérable puce ! Que le Seigneur soit notre arbitre, qu'il juge entre toi et moi, qu'il examine et défende ma cause, et qu'il me rende justice, en me délivrant de ta main. »Lorsque David eut fini de parler, Saül s'écria :« Est-ce bien toi que j'entends, mon fils David ? » et Saül se mit à crier et à pleurer.Puis il dit à David :« C'est toi qui es juste, et pas moi : car toi, tu m'as fait du bien, et moi, je t'ai fait du mal. Aujourd'hui tu as montré toute ta bonté envers moi : le Seigneur m'avait livré entre tes mains, et tu ne m'as pas tué ! Quand un homme surprend son ennemi, va-t-il le laisser partir tranquillement ? Que le Seigneur te récompense pour le bien que tu m'as fait aujourd'hui. Je sais maintenant que tu régneras certainement, et que tu auras bien en main la royauté d'Israël. »
Psaume : Ps 56, 2, 3-4ac, 6.11 R/ Pitié pour moi, mon Dieu, pitié pour moi !
Pitié, mon Dieu, pitié pour moi ! En toi je cherche refuge, un refuge à l'ombre de tes ailes, aussi longtemps que dure le malheur.
Je crie vers Dieu, le Très-Haut, vers Dieu qui fera tout pour moi. Du ciel, qu'il m'envoie le salut : qu'il envoie son amour et sa vérité !
Dieu, lève-toi sur les cieux : que ta gloire domine la terre ! Ton amour est plus grand que les cieux, ta vérité, plus haute que les nues.
Evangile : Jésus institue les douze (Mc 3, 13-19)
Acclamation : Alléluia. Alléluia. Voici la demeure de Dieu avec les hommes :elle repose sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l'Agneau. Alléluia. (cf. Ap 21 3.14)
Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais. Donc, il institua les Douze :Pierre (c'est le nom qu'il donna à Simon),Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques(il leur donna le nom de « Boanerguès », c'est-à-dire : « Fils du tonnerre »),André, Philippe, Barthélemy, Matthieu,Thomas, Jacques fils d'Alphée,Thaddée, Simon le Zélote,et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra. aelf.org
Commentaire du jour Concile Vatican II Constitution sur l'Église « Lumen gentium», § 26
« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui » : les évêques, successeurs des apôtres
L'évêque, revêtu de la plénitude du sacrement de l'ordre, porte « la responsabilité de dispenser la grâce du sacerdoce suprême », en particulier en ce qui concerne l'eucharistie, qu'il offre lui-même ou fait offrir, et d'où vient continuellement à l'Église vie et croissance. Cette Église du Christ est vraiment présente en toutes les communautés locales des fidèles légitimement réunis autour de leurs pasteurs et que le Nouveau Testament lui-même appelle « églises » (Ac 8,1; 14,22). En effet, là où elles se trouvent, se trouve aussi le peuple nouveau appelé par Dieu dans l'Esprit Saint et dans une pleine assurance (1Th 1,5). C'est en elles que l'annonce de l'Évangile du Christ rassemble les fidèles et qu'est célébré le mystère de la Cène du Seigneur « afin que, par la Chair et le Sang du Seigneur, soit étroitement unis tous les frères de la communauté ».
Toute assemblée eucharistique relevant du ministère sacré de l'évêque est un signe de cette charité et de cette « unité du Corps mystique sans laquelle le salut n'est pas possible ». Dans ces assemblées, souvent petites, pauvres et éloignées les unes des autres, le Christ est présent, lui qui par sa puissance rassemble l'Église « une, sainte, catholique et apostolique ». En effet, « la participation au Corps et au Sang du Christ ne fait rien d'autre que de nous transformer en ce que nous recevons »...
Ainsi les évêques, priant et travaillant pour leur peuple, répandent sur lui en abondance et sous des formes diverses la plénitude de la sainteté du Christ. Par le ministère de la parole, ils font passer dans les croyants la puissance de Dieu qui apporte le salut (Rm 1,16), et par les sacrements dont, par leur propre autorité, ils organisent la distribution régulière et féconde, ils sanctifient les fidèles.