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| Lectures + Homélies du 2 Août 2011 | |
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marielle Animateurs
| Sujet: Lectures + Homélies du 2 Août 2011 Lun 01 Aoû 2011, 20:38 | |
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Evangile au Quotidien Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire
Les lectures du jour
Nb 12, 1-13 Parce que Moïse avait épousé une femme africaine, sa sur Myriam et son frère. Aaron se mirent à le critiquer. Ils disaient : « Est-ce que le Seigneur parle seulement par Moïse ? Est-ce qu'il ne parle pas aussi par nous ? » Le Seigneur les entendit. - Or, Moïse était très humble, l'homme le plus humble que la terre ait porté. - Soudain, le Seigneur dit à Moïse, à Aaron et à Myriam : « Venez tous les trois à la tente de la ren-contre. » Ils y allèrent tous les trois ; le Seigneur descendit dans la colonne de nuée et s'arrêta à l'entrée de la Tente. Il appela Aaron et Myriam ; tous deux s'avancèrent, et il leur dit : « Écoutez bien mes paroles : Quand il y a parmi vous un prophète du Seigneur, je me fais connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe. Il n'en est pas ainsi pour mon serviteur Moïse, à qui j'ai confié toute ma maison : je lui parle directement, et non pas en énigmes ; ce qu'il voit, c'est l'image même du Seigneur. Pourquoi avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ? » La colère du Seigneur s'enflamma contre eux, puis il s'en alla. Quand la Nuée eut quitté la Tente, Myriam était couverte d'une lèpre blanche comme de la neige. Aaron la regarda : elle était lépreuse. Il dit alors à Moïse : « Je t'en supplie, mon seigneur, ne fais pas retomber sur nous ce péché que nous avons eu la folie de commettre. Que Myriam ne soit pas comme l'enfant mort-né dont le corps est à demi rongé lorsqu'il sort du sein de sa mère! » Moïse cria vers le Seigneur : « Mon Dieu, je t'en prie, guéris-la! »
Ps 51 (50), 3-7 ; 12-13
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire. Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Crée en moi un cur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Mt 15,1-2 ; 10-14 Alors des pharisiens et des scribes venus de Jérusalem s'approchent de Jésus et lui disent : « Pourquoi tes disciples désobéissent-ils à la tradition des anciens ? En effet ils ne se lavent pas les mains avant de prendre leur repas. » Jésus appela la foule et lui dit : « Écoutez et comprenez bien! Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur. » Alors les disciples s'avancèrent et lui dirent : « Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés en entendant cette parole ? » Mais il répondit : « Toute plante que mon Père du ciel n'a pas plantée sera arrachée. Laissez-les dire : ce sont des guides aveugles pour des aveugles. Si un aveugle guide un aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. »
Commentaire du jour
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermons sur l'évangile de Jean, n°34, 9-10 ; CCL 36, 315
« Ce sont des guides aveugles pour des aveugles »
Le Seigneur a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres ». En effet, il éclaire ceux qui sont aveugles. Nous sommes éclairés dès cette vie, mes frères, par le collyre de la foi. Le Seigneur a commencé par mêler sa salive avec de la terre pour l'étendre sur les yeux de l'aveugle-né (Jn 9, 16) ; nous aussi, enfants d'Adam, nous sommes des aveugles-nés, et nous avons besoin que le Sauveur nous éclaire. Il mêle sa salive avec de la terre : « Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14)...
Il a dit aussi : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6)... Il est la vérité et la vie en tant qu'il demeure dans le sein de son Père ; il s'est fait notre chemin en se revêtant de notre chair. On ne te dit pas : « Donne-toi du mal ; cherche le chemin pour parvenir à la vérité et à la vie » ; non, on ne te dit pas cela. Lève-toi, paresseux ; le chemin en personne vient vers toi, et il t'a éveillé de ton sommeil, si du moins tu te laisses éveiller : « Lève-toi et marche! » (Mt 9, 6) Peut-être essaies-tu de marcher, et tu ne peux pas parce que tu as les pieds malades... Mais le Verbe de Dieu a guéri aussi les boiteux. « Eh bien, dis-tu, j'ai les pieds en bon état, mais mes yeux ne voient pas le chemin. » Il a éclairé aussi les aveugles... « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
EAQ
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| | | marielle Animateurs
| Sujet: Re: Lectures + Homélies du 2 Août 2011 Lun 01 Aoû 2011, 22:15 | |
| Homélie
« Des scribes et des pharisiens venus de Jérusalem » : il s'agit d'une délégation officielle, parlant au nom du collège des sages. Leur reproche concerne la liberté que prennent les disciples de Jésus par rapport aux ablutions traditionnelles.
Jésus ne répond même pas à la question de ses interlocuteurs ; ce qui laisse supposer que leur demande n'est pas droite : ils ne cherchent pas à comprendre le motif du comportement des disciples, mais seulement à fustiger l'autorité de ce Rabbi qui prend décidément trop d'ascendant sur le peuple.
Notre-Seigneur « appelle la foule » - qui s'était sans doute éloignée à l'approche des notables - et l'exhorte vigoureusement à se libérer du joug des observances stériles qui font barrage à la ren-contre avec le Dieu de l'Alliance. Jésus ne prend pas la défense de ses disciples : il reconnaît les faits qu'on leur reproche. Mais il ne se considère pas lié par les prescriptions de « la tradition des anciens », qui marquaient la séparation d'avec les autres hommes - les ablutions prétendaient en effet purifier les fils d'Israël des souillures contractées au contact avec des non-juifs.
Poussant plus loin sa critique du formalisme religieux, Notre-Seigneur récuse implicitement la distinction entre aliments purs et impurs, puisque rien de « ce qui entre dans la bouche ne rend l'homme impur ». « Dieu a créé les aliments pour que les fidèles, eux qui connaissent pleinement la vérité, les prennent avec action de grâce », expliquera plus tard Saint Paul, qui ajoute : « car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n'est à rejeter si on le prend avec action de grâce. En effet, la parole de Dieu et la prière le sanctifient » (1 Tm 4, 3-5).
Nous avons du mal à imaginer l'ampleur de la révolution religieuse provoquée par Jésus, et il n'a pas du être facile pour le pharisien Paul, disciple de Gamaliel, d'accéder à cette liberté, dont il deviendra le grand héraut. Dans la lettre aux Romains il généralise même cette position en affirmant : « Je le sais, j'en suis convaincu par le Seigneur Jésus : rien n'est impur en soi. Mais une chose est impure pour celui qui la considère comme telle » (Rm 14,14).
Cette liberté nouvelle par rapport aux règles extérieures, se double cependant d'une exigence bien plus grande : « Mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur ». Jésus précisera quelques versets plus loin ce qu'il entend par là : « Ce qui pénètre dans la bouche va dans le ventre pour être éliminé, tandis que ce qui sort de la bouche provient du coeur, et c'est cela qui rend l'homme impur. Car c'est du coeur que proviennent les pensées mauvaises : meurtres, adultères, inconduite, vols, faux témoignages, diffamations. C'est tout cela qui rend l'homme impur ; mais manger sans se laver les mains ne rend pas l'homme impur » (Mt 15, 17-20). Nous voilà renvoyés à notre responsabilité personnelle face au péché, qui seul nous rend « impur » devant Dieu. Remarquons aussi que les péchés évoqués par Jésus renvoient tous à un manque de respect envers nos frères : il est clair que Notre-Seigneur veut nous libérer d'une religiosité formelle pour que nous puissions nous engager résolument sur le chemin concret de la charité fraternelle.
Les pharisiens ont du manifester ostensiblement leur réprobation par une attitude scandalisée, que les disciples, inquiets, rapportent à leur Maître. La réponse de Jésus est tranchante : « Il n'y a rien à attendre de ces pseudo-guides au coeur endurci. Ils n'appartiennent pas à la vigne du Père. Leur tradition n'impose que des préceptes humains sans valeur religieuse. Ce sont des aveugles entraînant d'autres aveugles à leur perte : laissez-les dire mais ne les écoutez pas. N'espérez pas le salut de l'observance de préceptes humains ; veillez plutôt à accueillir la miséricorde divine, et à coopérer généreuse à l'action de la grâce dans le beau combat de la charité ».
« Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit (Ps 50). Purifie-moi du pharisaïsme qui m'empêche de reconnaître mon péché et de recourir à ton pardon, dans l'illusion de pouvoir me sauver par les oeuvres d'une religiosité formelle et stérile en charité. Veille sur mon coeur et mets une garde à mes lèvres, que je ne trahisse pas ton Évangile d'amour et de paix. » Père Joseph-Marie
FSJ
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| Sujet: Re: Lectures + Homélies du 2 Août 2011 Mar 02 Aoû 2011, 10:18 | |
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| Sujet: Re: Lectures + Homélies du 2 Août 2011 | |
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