25 - 26 Juillet 2011 : Les 2 gamins et la Madonne [I + II]

Animateurs

25 juillet
Dalmatie. Notre Dame du Château
Les deux gamins et la Madone (I)

Les parents de Gianni et de Franco demeurent dans un des plus pauvres quartiers du port de Gênes, où le père travaille comme porte-faix. Malheureusement, ce père fréquente les bistrots et chaque semaine sa paye y passe. La mère, maladive, travaille comme lessiveuse pour subvenir aux besoins de la famille. Les deux gars vagabondent dans les rues de la ville et, à l'occasion, chipent des fruits aux étalages. A part cela, ce sont de bons gars, de jeunes galopins.

Eux aussi se réjouissent déjà à la pensée que bientôt aura lieu la procession de " Madonna della Guarda " qu'ils aiment de tout leur coeur et en l'honneur de laquelle ils voudraient, comme tout le monde, allumer quelques bougies sur le bord de leur fenêtre - Mais où trouver l'argent ? Le père ne rapporte pas un sou à la maison et ce que gagne la mère suffit à peine à nourrir la famille.

Gianni a une idée. " Si nous allions travailler, propose-t-il à Franco. Il nous reste un jour avant la procession. Nous pouvons gagner quelques lires pour acheter des bougies". Le lendemain matin, surprise de la mère. Les deux gars se sont levés avant sept heures et disparaissent rapidement. " Quelle sottise vont-ils encore faire aujourd'hui" ? pense la mère.

Surprise aussi chez le marchand de charbon à qui ils demandent du travail. Il est plus étonné encore lorsque dans la journée, il les voit travailler avec une ardeur digne des meilleurs ouvriers. Volontiers, il les aurait gardé lorsque le soir, ils viennent demander leur salaire. Le marchand leur donne cent lires. Fiers de leur première paye, ils retournent chez eux. Cent lires c'est à peine un franc; c'est peu. N'empêche ! La joie de les avoir gagnées eux-mêmes rayonne sur leur visage.
Fluvion Grimaldi (Die schönsten Mariengeschichten)
Repris dans le Recueil marial n°10 du frère Albert Pfleger, mariste.

Je vous salue, Marie pleine de grâces ;
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.

Animateurs près de Lyon

Merci pour cette histoire : j'attends la suite !

BONNE SEMAINE A TOUS !

Christiane

Webmestre Age : 82 Laval France

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Merci Marielle

En effet nous attendons la suite

Ami'e Age : 53 ...+++

Merci marielle je suis impatient de connaître la suite [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Animateurs

26 juillet
Sainte Anne et Saint Joachim, parents de la Vierge Marie
Les deux gamins et la Madone (II)

Avec l'argent gagné par leur travail, Gianni et Franco veulent acheter trois ou quatre bougies ce qui n'est pas trop mal pour une famille pauvre comme la leur. Ils remarquent à peine le mendiant qui leur tend la main pour une aumône et passent outre...

Cependant Franco ne peut pas oublier le pauvre homme; il faut qu'il en parle à Gianni. "Ne serait-il pas mieux de donner nos cent lires au malheureux que nous venons de voir sur le bord de la route ? Ne penses-tu pas que la Madone aurait plus de joie si nous faisions l'aumône de nos cent lires ? Ce pauvre est peut-être sans travail et sa famille n'a rien à manger." Gianni aurait préféré voir des bougies à sa fenêtre, mais Franco insiste tellement qu'à la fin, il en convient : La Madone aura plus de joie...

Ils reviennent sur leurs pas en courant. Au mendiant interloqué, ils pressent les cent lires dans la main, puis, ils filent à toute vitesse et arrivent en sifflotant à la maison. Mais là, ils retiennent leur respiration. Franco a les larmes aux yeux, Gianni frotte les siens et se pince l'oreille. "Incroyable ! Est-ce que je rêve ?" dit-il. De gros cierges ornent les fenêtres et l'intérieur est fortement éclairé. Ils n'en reviennent pas... ils se précipitent dans la maison et, pleins de joie, ils sautent au cou de leurs parents.
Que s'est-il donc passé ? Peu avant midi, le père a dû faire une commission en ville et en passant il a découvert ses fils en train de charger du charbon. Bien vite il a deviné le motif qui les a décidés de travailler avec tant d'ardeur... Il eut honte de sa conduite... Après-midi, il demanda à son chef un acompte et alla acheter vingt cierges...

Lorsqu'il eut promis à sa femme de ne jamais plus boire et après lui avoir raconté la belle conduite de leurs deux gamins, la mère se mit à nettoyer et à orner la maison pour la fête du lendemain Depuis, on voit souvent Gianni et Franco dans la petite chapelle du port assister pieusement à la messe matinale.

Fluvion Grimaldi (Die schönsten Mariengeschichten)
Repris dans le Recueil marial n°10 du frère Albert Pfleger, mariste.

Je vous salue, Marie pleine de grâces ;
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.

Webmestre Age : 82 Laval France

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Très belle histoire Marielle qui ressemblerait un peu à celle-ci ...

Mes cinq enfants encore petits nous nous rendons sur un lieu d'apparitions ...là un humble prêtre nous reçoit chez lui un lieu très dépouillé pour ne pas dire pauvre nous offrant le café en nous expliquant son ministère !!!

Je ne voulais pas repartir sans une obole pour lui ...je n'avais sur moi que 70 francs (anciens)= valeurs de deux messes... comme j'avais de l'essence pour le retour je me risque donc de lui donner les deux messes en espérant aucune panne !!!

Et voilà la petite famille repart ...je conduis prudemment forcément sans argent je redouble d'attention...

Arrivés à la maison quelque chose attire mon regard sur la boîte aux lettres un papier dépasse ...j'ouvre donc l'enveloppe et je trouve un chèque de 70 francs (anciens)...

Ce qui me fait dire :

Donnons Jésus nous le rend au centuple ...

Demain je vous raconterai un autre fait qui m'a bouleversée...

Gardons en nous cet acte de " CONFIANCE " en Jésus Il est présent dans nos vies plus qu'on ne peut le croire !!!

Animateurs près de Lyon

C'est une formidable histoire, Renée !!

Dieu nous gâte dès lors que nous donnons un peu de notre bien.

Christiane

Palme Or Age : 73 Alsace

merci à vous

très beaux récits

Ami'e Age : 53 ...+++

Oui trés trés bien les deux récits merci

Webmestre Age : 82 Laval France

Voici un deuxième témoignage de la présence de Jésus dans nos vies ...
Il y a quelques années une petite fille de 12 ans d'une famille voisine très pauvre atteinte d'une tumeur au cerveau !!!
hélas elle décédait et cela me bousculait durement puisque de l'âge de mes enfants et comme le Prêtre eut la maladresse un an avant d'aller le lendemain de la sépulture (d'une autre petite voisine de 9 ans décédée accident de la route) voir la famille pour réclamer la sépulture ... je fus scandalisée car la famille amie très blessée et je ne voulais pas qu'il recommence ...
Je m'arrangeais donc à trouver un peu d'argent en allant faire des heures de ménages en plus de mon travail pour ne pas prendre sur ma famille qui avait besoin de cet argent !!!
et je réglais (400 francs d'époque) la cérémonie la veille de la sépulture...

Dans la semaine qui suivait je recevais un chèque vraiment imprévu de 4000 francs ...je fus encore très touchée du signe de Jésus qui redonne au centuple ce que nous offrons...

Mais ce qui m'a choquée c'est que le Prêtre non content de mes tits sous durement gagnés ... encaissa aussi par le comité d'entreprise du papa qui régla la sépulture !!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je n'ai jamais rien dit mais j'espère que Jésus lui a repris 400 francs de ses deniers ...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Animateurs

Merci Renaître pour tes récits qui sont très émouvant. Et il est vrai que Dieu pourvoit, il suffit d'avoir entièrement confiance en Lui et j'ai confiance.
Lorsque, je vois des personnes à la rue, je jeur donne ma monnaie ou bien, je leur demande si ils ont faim alors, je leur offre un sandwich. Je ne supporte pas de voir des personnez qui ont faim et, je préfère parfois me priver d'un repas pour qu'une autre personne en profite.
Tous les jours, je rends grâce au Seigneur d'avoir un toit et je sais qu'il y a encore plus pauvre.

Lorsque j'étais au lycée, je prenais toujours le même chemin mais je n'avais paz forcément de l'argent sur moi mais tous les jiurs, en allant en courz, je lui disait bonjour avec un grand sourire. Et quand mes cours terminés, là je prenais le temps de discuter avec cette homme, ce mendiant. Et puis, l'hiver arriva et c'était un hiver beaucouo plus froid que la normal. Ce jiur là, lorsque je l'ai vu, il était frigorifié et là, ce jour là, j'avais des sous et je lui ai donc proposé de venir avec moi au bar pour qu'il puisse boire un chocolat chaud et il m'a dit qu'il ne pouvait car il était mal habillé et qu'on allait le mettre à la porte et qu'il ne voulait pas me faire honte, alors je lui ai dit que non il ne sera pas mis à la porte car je l'invitai et que je n'avais aucune honte, autrement, je ne l'aurais pas invité. Alors, il accepta et j'étais heureuse pour lui qu'il puisse se réchauffer et qu'il ait surtout accepter de prendre le petit déj. Pendant +2ans nous nouz sommes connus et en terminal, je partai loin de Toulouse en tant que pensionnaire. Quand je suis revenue, il n'était plus là mais la Providence a fait que nous nous sommes revus il y a 3 ans. Je ne vous cache paz que je ne l'ai pas reconnu car il était en costume cravatte et il m'a sorti une phrase qui m'a beaucoup frappé qui esr que j'étais la seule qui le traitait comme un humain, et qu'aux moments les plus durs, il se souvenait de nos discussions mais surtout de mon sourire car je lui disait bonjour tiujiurs avec un sourire.
Aujiurd'hui, nous nous croisons car il habite dans le même quartier et ce qui m'a le plus touché, c'est qu'il a un travail etc etc… soit disant que c'esr grâce à moi mais pas du tout, je lui ai répondu que c'est un miracle et que c'est Jésus qui a tout fait.
Et lors de nos discussions, il m'avait dit le pourquoi il tombé zi bas mais c'était un ingénieur et aujourd'hui, il est dans sa branche. Et c'est un grand cadeau du ciel et j'éprouvaiz une très grande joie car il su se relevé.
désolée d'avoir était si longue mais cela fait partie de très bons souvenir d'ado.
Merci de m'avoir lu

Ami'e Age : 53 ...+++

J'ai lu c'est trés touchant et géniale vos témoignages !!!.

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