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Lecture du jour + Homélie du 23 Juin 2011 : Nativité de St Jean Baptiste Kto

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 Lecture du jour + Homélie du 23 Juin 2011 : Nativité de St Jean Baptiste

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MessageSujet: Lecture du jour + Homélie du 23 Juin 2011 : Nativité de St Jean Baptiste   Lecture du jour + Homélie du 23 Juin 2011 : Nativité de St Jean Baptiste Icon_minitimeVen 24 Juin 2011, 02:04

année : A | impaire
temps : temps ordinaire
semaine : vendredi, 12ème semaine
couleur : Blanc
Lectures choisies : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Fêtes à souhaiter : Baptiste ; Jean-Baptiste ; Jean-Baptiste



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Livre d'Isaïe 49, 1-6
Psaume 139 (138), 1-3b ; 13-15ab
Livre des Actes des Apôtres 13, 22-26
Évangile de Jésus-Christ selon
saint Luc 1, 57-66 ; 80




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Nativité de saint Jean Baptiste, solennité


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Livre d'Isaïe 49, 1-6

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Écoutez-moi, îles lointaines! Peuples éloignés, soyez attentifs! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois. Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force. Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. »



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Psaume 139 (138), 1-3b ; 13-15ab

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Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais!
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Tous mes chemins te sont familiers.

C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis.

Étonnantes sont tes œuvres
toute mon âme le sait.
Mes os n'étaient pas cachés pour toi
quand j'étais façonné dans le secret.




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Livre des Actes des Apôtres 13, 22-26

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Dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs : « Dieu a suscité David pour le faire roi, et il lui a rendu ce témoignage ; J’ai trouvé David, fils de Jessé, c’est un homme selon mon cœur ; il accomplira toutes mes volontés. Et, comme il l'avait promis, Dieu a fait sortir de sa descendance un sauveur pour Israël : c'est Jésus, dont Jean Baptiste a préparé la venue en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d'Israël. Au moment d'achever sa route, Jean disait : ' Celui auquel vous pensez, ce n'est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales. ' Fils de la race d'Abraham, et vous qui adorez notre Dieu, frères, c'est à nous tous que ce message de salut a été envoyé.




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Évangile de Jésus-Christ selon
saint Luc 1, 57-66 ; 80


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Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là! » On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.
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Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430),
évêque d'Hippone (Afrique du Nord)
et docteur de l'Église
Sermon 289,
3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste

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« Lui, il faut qu'il grandisse ;
et moi, que je diminue »
(Jn 3,30)


Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu'un homme. En effet, quand celui qui est « le plus grand d'entre les enfants des femmes » (Mt 11, 11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1, 20) et s'humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu'il y a dans le Christ plus qu'un homme... « De sa plénitude nous avons tous reçu » (Jn 1, 16). Qu'est-ce à dire, « nous tous » ? C'est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l'Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ». Nous sommes des vases, il est la source. Donc..., Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l'homme s'humilie, pour que Dieu soit exalté.

C'est pour apprendre à l'homme à s'humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître. Il y a ici un enseignement profondément mystérieux. Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère. De quel mystère ? Du mystère de notre grandeur. Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.
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L’Eglise ne célèbre que trois naissances : celle du Fils de Dieu, celle de sa mère, et celle de Jean-Baptiste. La nativité de ce dernier fut même célébrée bien avant celle de la Vierge Marie : elle est attestée dès le IVe s.

De tous les autres saints nous retenons uniquement le jour de leur naissance à la vie définitive au moment du grand passage de ce monde à l’autre. L’exception faite pour saint Jean se fonde sur la parole insistante de l’Ange annonçant la destinée extraordinaire de cet enfant (Lc 1, 13-17 : " 1.13 Et l’ange lui dit : Ne crains pas, Zacharie, parce que tes supplications ont été exaucées, et ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jean*. 1.14 Et il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance ; 1.15 car il sera grand devant le *Seigneur, et il ne boira ni vin ni cervoise* ; et il sera rempli de l’Esprit Saint déjà dès le ventre de sa mère. 1.16 Et il fera retourner plusieurs des fils d’Israël au *Seigneur leur Dieu. 1.17 Et il ira devant lui dans l’esprit et la puissance d’Élie, pour faire retourner les cœurs des pères vers les enfants, et les désobéissants à* la pensée des justes, pour préparer au *Seigneur un peuple bien disposé. "), et surtout sur la grâce de sanctification reçue dès le sein de sa mère, lors de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth (Lc 1, 39-56 : " 1.39 Et Marie, se levant en ces jours-là, s’en alla en hâte au pays des montagnes, dans une ville de Juda. 1.40 Et elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. 1.41 Et il arriva, comme Élisabeth entendait la salutation de Marie, que le petit enfant tressaillit dans son ventre ; et Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, 1.42 et elle s’écria à haute voix et dit : Tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de ton ventre! 1.43 Et d’où me vient ceci, que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ? 1.44 Car voici, dès que la voix de ta salutation est parvenue à mes oreilles, le petit enfant a tressailli de joie dans mon ventre. 1.45 Et bienheureuse est celle qui a cru ; car il y aura un accomplissement des choses qui lui ont été dites de la part du *Seigneur. 1.46 Et Marie dit : Mon âme magnifie le *Seigneur, 1.47 et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur, 1.48 car il a regardé l’humble état de son esclave ; car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse ; 1.49 car le Puissant m’a fait de grandes choses, et son nom est saint ; 1.50 et sa miséricorde est de générations en générations sur ceux qui le craignent. 1.51 Il a agi puissamment par son bras ; il a dispersé les orgueilleux dans la pensée de leur cœur ; 1.52 il a fait descendre les puissants de leurs trônes, et il a élevé les petits ; 1.53 il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide ; 1.54 il a pris la cause d’Israël, son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde 1.55 (selon qu’il avait parlé à nos pères) envers Abraham et envers sa semence, à jamais. 1.56 - Et Marie demeura avec elle environ trois mois ; et elle s’en retourna en sa maison. "). Puisque l’enfant fut purifié du péché originel et oint de l’Esprit de sainteté, il est légitime de fêter sa naissance comme la célébration de l’entrée d’un saint dans notre monde.

« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean-Baptiste » (Mt 11, 11), dont la venue et la mission furent annoncées par le prophète Jérémie en ces termes : « Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les peuples » (Jr 1, 5).


C’est encore lui que fait parler Isaïe lorsqu’il proclame : « J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m’a serré dans son carquois. Le Seigneur qui m’a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur parle ainsi : “ Je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne aux extrémités de la terre» (1ère lect.).

Se demandant pourquoi Notre-Seigneur était né au solstice d’hiver et Jean à l’équinoxe d’été, saint Augustin remarque que celui qui a dit : « Il faut qu’il grandisse et moi que je diminue » (Jn 3, 29-30 :" 3.29 de José, d’Éliézer, de Jorim, de Matthat, de Lévi, 3.30 de Siméon, de Juda, de Joseph, de Jonan, d’Éliakim, ") naît au moment où les jours commencent à diminuer, alors que le Christ surgit dans le monde comme « l’astre d’en haut qui vient nous visiter pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Lc 1, 78-79 : " 1.78 par les entrailles de miséricorde de notre Dieu, selon lesquelles l’Orient* d’en haut nous a visités, 1.79 afin de luire à ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour conduire nos pieds dans le chemin de la paix. "). « Quel est ce mystère, conclut l’évêque d’Hippone, si ce n’est celui de notre humiliation, comme la naissance du Christ est pleine du mystère de notre élévation ».

Le problème en fait se pose plutôt dans l’autre sens : pourquoi l’Eglise -t-elle fait coïncider la nativité de Notre-Seigneur avec le solstice d’hiver et celle de son Précurseur avec le déclin des jours d’été ?

Saint Augustin vient de nous donner la réponse : le choix se justifie en raison de la portée symbolique de ces deux jours - du moins dans l’hémisphère nord! Il faut également ajouter un motif pastoral, à savoir la lutte contre les pratiques idolâtriques. Le culte de Mithra célébrait la victoire du soleil le 25 décembre, et le solstice d’été était l’occasion de réjouissances populaires accompagnées de rituels impliquant des danses autour de grands feux symbolisant la lumière du soleil à son apogée. Les Pères de l’Eglise fulminèrent contre ces pratiques, Charlemagne les interdit à plusieurs reprises ; rien n’y fit : la tradition païenne subsistait! Il ne restait plus qu’à l’intégrer dans la célébration chrétienne en bénissant le feu, qui devint le symbole de la joie en raison de la naissance du Précurseur! (S. Césaire d’Arles, Concile d’Agde, en 506).

Il se trouve fort heureusement que les six mois qui séparent les deux solstices et donc les deux nativités peuvent se référer également à une Parole évangélique. Lors de l’Annonciation, l’Ange révèle en effet à Marie que sa « cousine a conçu elle aussi un fils dans sa vieillesse et qu’elle en est à son sixième mois ». La naissance du Précurseur précèderait donc effectivement de six mois celle du Seigneur auquel il avait mission de « rendre témoignage, afin que tous croient en lui » (Jn 1, 7).

En contemplant les feux de la Saint Jean, souvenons-nous du Feu de l’Esprit que le Christ est venu allumer sur terre : « oui j’ai vu et je rends témoignage, atteste le Précurseur : c’est lui le Fils de Dieu » (Jn 1, 34) ; « celui qui vous baptisera dans l’Esprit et le Feu » (Lc 3, 16).

Demandons à l’Esprit Saint de ranimer la flamme de notre baptême, afin d’être nous aussi des témoins de « la vraie Lumière qui éclaire tout homme en venant dans ce monde » (Jn 1, 9) : « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29) et donne à ceux qui croient « de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 12).

Comme chaque année, nous souhaitons une bonne fête à nos frères et sœurs québécois et canadiens français, qui se sont mis sous le patronage de saint Joseph (bien sûr!) mais aussi de saint Jean-Baptiste. C’est en effet en la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste, le 24 juin 1615, à la Rivière des Prairies, que fut célébrée la première Messe au Canada. Le 25 février 1908, le pape saint Pie X confirmait la dévotion populaire en déclarant saint Jean Baptiste patron spécial des canadiens français.
Père Joseph-Marie
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